Dans ma tête, Croc-Blanc était le récit d'une amitié entre un homme et un animal. Quelle ne fut pas ma surprise par cette entrée en matière avec un groupe d'hommes traqués par des loups. Le début est absolument glaçant et terrible. Ces 40 premières pages sont franchement terrifiantes et oppressantes, on a l'impression d'être à la fin d'un livre d'épouvante.
Et puis le récit évolue. Et au lieu de suivre le destin des humains on suit le destin d'une louve. Puis de son petit.
Et l'animal est loin d'être attachant pour commencer. Globalement je trouve que London parvient plutôt bien à faire de l'animal un animal. Je veux dire qu'il ne cherche pas (trop) à le rendre proche d'un humain.
Je ne sais pas ce qu'il en est de la compréhension du monde par les canidés, mais sous la plume de London ça a du sens. London a de toute façon une plume que j'adore.