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Dans les plis singuliers du social

2013 • livre de Bernard Lahire

Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

armel79
Dans les plis singuliers du social

2013 • livre de Bernard Lahire

Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

Jger

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Dans les plis singuliers du social

2013 • livre de Bernard Lahire

Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

Julien Sanchez
Dans les plis singuliers du social

2013 • livre de Bernard Lahire

Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

Joseph Hausman
Dans les plis singuliers du social

2013 • livre de Bernard Lahire

Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

Argonaute
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Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

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Lego1501
Dans les plis singuliers du social

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Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

psymo

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Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

Assia Ha

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Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

Argentoine
Dans les plis singuliers du social

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Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.

Frazer

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Dans les plis singuliers du social

2013 • livre de Bernard Lahire

Résumé : Au moment où l’Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, doué de raison, opposé à « la société », contre laquelle il défendrait son « authenticité » ou sa « singularité », les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Telle que Bernard Lahire la conçoit, une sociologie à l’échelle des individus répond donc à la nécessité historique de penser les faits sociaux dans une société qui sacralise l’individu pour mieux le rendre responsable de tous ses malheurs. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail et de la démarche qu’il y engage, l’auteur s’efforce de faire apparaître le flou et les contradictions des discours savants ou demi-savants sur la « montée de l’individualisme ». À la manière de Marx relevant les « robinsonnades » des philosophes de son temps, qui isolaient l’homme des conditions sociales de son existence, il s’attelle à une critique de la figure de l’homme « libre et autonome » qui est au cœur de nos mythologies contemporaines. Puis il expose les raisons qui ont fait que l’individu a longtemps été exclu des sciences sociales et comment il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l’individu singulier un véritable objet sociologique, en tant qu’il est un être en permanence socialisé. C’est donc l’idée de fabrication sociale des individus qui est ensuite éclairée et détaillée en examinant les cadres, modalités, temps et effets de socialisation. Enfin, l’auteur conclut l’ouvrage par un dialogue avec les sciences cognitives (neurosciences et psychologie cognitive). Grâce notamment à la neuro-imagerie, ces sciences ont pu mettre en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale et la manière dont nos expériences sociales s’inscrivent bel et bien dans nos cerveaux. À l’encontre de tous ceux qui, dans les sciences humaines et sociales, négligent l’étude du passé incorporé des acteurs qu’ils étudient, ces acquis de la recherche viennent nous rappeler que les individus n’existent qu’en tant qu’ils sont les dépositaires de l’ensemble des formes d’expérience qu’ils sont amenés à faire en fonction de leurs places et de leurs situations dans le monde social.