Un soir, promenant son chien, Maud, la fille du professeur Reynier, patron d'une clinique sur les hauteurs de Nice est agressée. De peu, elle échappe au viol, grâce à Luc un joggeur qui court dans le coin et qui met en fuite l'agresseur. Luc est garde du corps, ça tombe bien, le père de Maud l'engage pour protéger sa fille car elle a reçu des menaces, et à travers elle, lui bien sûr, l'homme à la belle situation, très en vue. Luc accepte et se rapproche ainsi de Maud qui ne le laisse pas insensible, et vice-versa.
J'ai lu pas mal d'articles sur les romans de Karine Giebel, tous assez élogieux, je m'attendais donc à découvrir un polar efficace et, si ce n'est original au moins captivant. Las, je tombe sur un ouvrage empli de clichés, de stéréotypes et dès la page 50 on sait qui a fait le coup et pourquoi -et encore, je dis page 50, mais je suis un peu lent... Je vous le dis ? Non, non n'insistez pas, on ne sait jamais, certains pourraient aimer et me reprocher d'avoir dévoiler le pot-aux-roses.
Personnages caricaturaux, situations déjà vues ou lues. Absolument rien d'original, ni dans le fond ni dans la forme. 515 pages de pures banalités, il faut s'accrocher un peu, moi, perso, ça me gave dès que j'ai trouvé la solution, alors, franchement, hors de question de me fader la totalité de l'ouvrage. Je lis vite, en diagonale, pour arriver à la solution, qui oh miracle est totalement différente de ce que j'avais pensé... Euh, en fait non, c'est tout comme j'avais prévu. Déception de bout en bout !