Livre difficile traitant d’une notion abstraite, intangible difficilement accessible, menant assez vite à la notion de religion et du divin, « De l’âme » est un ouvrage sans doute plus ardu que l’Éthique ou le Politique, à relire et à méditer longuement pour commencer à comprendre la pensée profonde de l’auteur.
J’avoue sans honte que certains passages m’ont semblé peu clairs et mériteraient une relecture approfondie.
Mais au final une question me tarabuste : comment en effet démontrer l’existence d’une véritable âme ?
J’ai l’impression que Descartes (que je n’ai pas lu) et l’Église catholique ont nié la notion d’âme aux animaux et aux plantes, l’accordant simplement à l’homme.
Mais finalement ne parlaient ils pas tout simplement d’intelligence ?
Aristote lui semble plus large dans sa vision de l’âme.
L’ouvrage m’a peut être paradoxalement plus impressionné par la finesse de ses analyses biologiques du monde végétal et animal avec la conclusion que je tire à savoir que les êtres reçoivent de la Nature le niveau de complexité de leur âme nécessaire à assurer les actes permettant leur survie.
Critique complète ici :
Entrez une description du lien ici