L'actualité sur De la poésie
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2007 • livre de Philippe Jaccottet
Résumé : «Ecrire ! ÿ quoi bon une oeuvre, disait Marcel Arland, si elle ne peut se confondre avec l'amour, et si le chant qu'elle ébauche, tandis que je vais sur ma fin, ne peut monter d'un coeur plus nu ?» Ces quelques mots illustrent admirablement le talent de Philippe Jaccottet, l'exigence, la rigueur et l'honnêteté de toute une vie consacrée à la poésie et à la traduction des plus grands.Au cours de cet entretien entre un jeune homme, aujourd'hui professeur agrégé de lettres modernes, et un poète, il nous est permis d'entrevoir les cheminements mêmes de l'expérience poétique, la fragile beauté du paysage, les choses et leurs secrets, l'apparente tranquillité des mots, l'inquiétude souveraine et la résistance au monde.Reynald André Chalard enseigne la littérature au lycée et à l'Université.Entretien avec Reynald André ChalardExtrait du livre :- Reynald André Chalard : Ce n 'est pas par hasard que vous êtes traducteur ; écrire un poème, c'est, peut-être, aussi traduire une émotion. On retrouve d'ailleurs dans toutes vos proses le mot traduire pour décrire l'acte poétique. Quel est donc votre avis sur les rapports qui peuvent exister entre poésie et traduction ?- Philippe Jaccottet : Au départ, les choses sont simples. Il n'y a pas de ma part - du moins consciemment - un choix, après réflexion, sur ce que j'allais faire, sinon que, craignant de me perdre un peu dans l'enseignement, et l'obligation de rester alors en Suisse, je n'avais pas beaucoup le choix entre les gagne-pain possibles. J'ai donc choisi la traduction très jeune, puisque j'avais commencé à traduire dès l'âge de seize ans. C'était alors pour mon plaisir. Il y avait spontanément en moi un goût de cela. Je crois, d'autre part, qu'étant suisse romand, c'est un pays dans lequel il y a - il y a eu - beaucoup de traducteurs, et l'on y est facilement traducteur du fait du bil
2007 • livre de Philippe Jaccottet
Résumé : «Ecrire ! ÿ quoi bon une oeuvre, disait Marcel Arland, si elle ne peut se confondre avec l'amour, et si le chant qu'elle ébauche, tandis que je vais sur ma fin, ne peut monter d'un coeur plus nu ?» Ces quelques mots illustrent admirablement le talent de Philippe Jaccottet, l'exigence, la rigueur et l'honnêteté de toute une vie consacrée à la poésie et à la traduction des plus grands.Au cours de cet entretien entre un jeune homme, aujourd'hui professeur agrégé de lettres modernes, et un poète, il nous est permis d'entrevoir les cheminements mêmes de l'expérience poétique, la fragile beauté du paysage, les choses et leurs secrets, l'apparente tranquillité des mots, l'inquiétude souveraine et la résistance au monde.Reynald André Chalard enseigne la littérature au lycée et à l'Université.Entretien avec Reynald André ChalardExtrait du livre :- Reynald André Chalard : Ce n 'est pas par hasard que vous êtes traducteur ; écrire un poème, c'est, peut-être, aussi traduire une émotion. On retrouve d'ailleurs dans toutes vos proses le mot traduire pour décrire l'acte poétique. Quel est donc votre avis sur les rapports qui peuvent exister entre poésie et traduction ?- Philippe Jaccottet : Au départ, les choses sont simples. Il n'y a pas de ma part - du moins consciemment - un choix, après réflexion, sur ce que j'allais faire, sinon que, craignant de me perdre un peu dans l'enseignement, et l'obligation de rester alors en Suisse, je n'avais pas beaucoup le choix entre les gagne-pain possibles. J'ai donc choisi la traduction très jeune, puisque j'avais commencé à traduire dès l'âge de seize ans. C'était alors pour mon plaisir. Il y avait spontanément en moi un goût de cela. Je crois, d'autre part, qu'étant suisse romand, c'est un pays dans lequel il y a - il y a eu - beaucoup de traducteurs, et l'on y est facilement traducteur du fait du bil
2007 • livre de Philippe Jaccottet
Résumé : «Ecrire ! ÿ quoi bon une oeuvre, disait Marcel Arland, si elle ne peut se confondre avec l'amour, et si le chant qu'elle ébauche, tandis que je vais sur ma fin, ne peut monter d'un coeur plus nu ?» Ces quelques mots illustrent admirablement le talent de Philippe Jaccottet, l'exigence, la rigueur et l'honnêteté de toute une vie consacrée à la poésie et à la traduction des plus grands.Au cours de cet entretien entre un jeune homme, aujourd'hui professeur agrégé de lettres modernes, et un poète, il nous est permis d'entrevoir les cheminements mêmes de l'expérience poétique, la fragile beauté du paysage, les choses et leurs secrets, l'apparente tranquillité des mots, l'inquiétude souveraine et la résistance au monde.Reynald André Chalard enseigne la littérature au lycée et à l'Université.Entretien avec Reynald André ChalardExtrait du livre :- Reynald André Chalard : Ce n 'est pas par hasard que vous êtes traducteur ; écrire un poème, c'est, peut-être, aussi traduire une émotion. On retrouve d'ailleurs dans toutes vos proses le mot traduire pour décrire l'acte poétique. Quel est donc votre avis sur les rapports qui peuvent exister entre poésie et traduction ?- Philippe Jaccottet : Au départ, les choses sont simples. Il n'y a pas de ma part - du moins consciemment - un choix, après réflexion, sur ce que j'allais faire, sinon que, craignant de me perdre un peu dans l'enseignement, et l'obligation de rester alors en Suisse, je n'avais pas beaucoup le choix entre les gagne-pain possibles. J'ai donc choisi la traduction très jeune, puisque j'avais commencé à traduire dès l'âge de seize ans. C'était alors pour mon plaisir. Il y avait spontanément en moi un goût de cela. Je crois, d'autre part, qu'étant suisse romand, c'est un pays dans lequel il y a - il y a eu - beaucoup de traducteurs, et l'on y est facilement traducteur du fait du bil
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2007 • livre de Philippe Jaccottet
Résumé : «Ecrire ! ÿ quoi bon une oeuvre, disait Marcel Arland, si elle ne peut se confondre avec l'amour, et si le chant qu'elle ébauche, tandis que je vais sur ma fin, ne peut monter d'un coeur plus nu ?» Ces quelques mots illustrent admirablement le talent de Philippe Jaccottet, l'exigence, la rigueur et l'honnêteté de toute une vie consacrée à la poésie et à la traduction des plus grands.Au cours de cet entretien entre un jeune homme, aujourd'hui professeur agrégé de lettres modernes, et un poète, il nous est permis d'entrevoir les cheminements mêmes de l'expérience poétique, la fragile beauté du paysage, les choses et leurs secrets, l'apparente tranquillité des mots, l'inquiétude souveraine et la résistance au monde.Reynald André Chalard enseigne la littérature au lycée et à l'Université.Entretien avec Reynald André ChalardExtrait du livre :- Reynald André Chalard : Ce n 'est pas par hasard que vous êtes traducteur ; écrire un poème, c'est, peut-être, aussi traduire une émotion. On retrouve d'ailleurs dans toutes vos proses le mot traduire pour décrire l'acte poétique. Quel est donc votre avis sur les rapports qui peuvent exister entre poésie et traduction ?- Philippe Jaccottet : Au départ, les choses sont simples. Il n'y a pas de ma part - du moins consciemment - un choix, après réflexion, sur ce que j'allais faire, sinon que, craignant de me perdre un peu dans l'enseignement, et l'obligation de rester alors en Suisse, je n'avais pas beaucoup le choix entre les gagne-pain possibles. J'ai donc choisi la traduction très jeune, puisque j'avais commencé à traduire dès l'âge de seize ans. C'était alors pour mon plaisir. Il y avait spontanément en moi un goût de cela. Je crois, d'autre part, qu'étant suisse romand, c'est un pays dans lequel il y a - il y a eu - beaucoup de traducteurs, et l'on y est facilement traducteur du fait du bil
2007 • livre de Philippe Jaccottet
Résumé : «Ecrire ! ÿ quoi bon une oeuvre, disait Marcel Arland, si elle ne peut se confondre avec l'amour, et si le chant qu'elle ébauche, tandis que je vais sur ma fin, ne peut monter d'un coeur plus nu ?» Ces quelques mots illustrent admirablement le talent de Philippe Jaccottet, l'exigence, la rigueur et l'honnêteté de toute une vie consacrée à la poésie et à la traduction des plus grands.Au cours de cet entretien entre un jeune homme, aujourd'hui professeur agrégé de lettres modernes, et un poète, il nous est permis d'entrevoir les cheminements mêmes de l'expérience poétique, la fragile beauté du paysage, les choses et leurs secrets, l'apparente tranquillité des mots, l'inquiétude souveraine et la résistance au monde.Reynald André Chalard enseigne la littérature au lycée et à l'Université.Entretien avec Reynald André ChalardExtrait du livre :- Reynald André Chalard : Ce n 'est pas par hasard que vous êtes traducteur ; écrire un poème, c'est, peut-être, aussi traduire une émotion. On retrouve d'ailleurs dans toutes vos proses le mot traduire pour décrire l'acte poétique. Quel est donc votre avis sur les rapports qui peuvent exister entre poésie et traduction ?- Philippe Jaccottet : Au départ, les choses sont simples. Il n'y a pas de ma part - du moins consciemment - un choix, après réflexion, sur ce que j'allais faire, sinon que, craignant de me perdre un peu dans l'enseignement, et l'obligation de rester alors en Suisse, je n'avais pas beaucoup le choix entre les gagne-pain possibles. J'ai donc choisi la traduction très jeune, puisque j'avais commencé à traduire dès l'âge de seize ans. C'était alors pour mon plaisir. Il y avait spontanément en moi un goût de cela. Je crois, d'autre part, qu'étant suisse romand, c'est un pays dans lequel il y a - il y a eu - beaucoup de traducteurs, et l'on y est facilement traducteur du fait du bil
2007 • livre de Philippe Jaccottet
Résumé : «Ecrire ! ÿ quoi bon une oeuvre, disait Marcel Arland, si elle ne peut se confondre avec l'amour, et si le chant qu'elle ébauche, tandis que je vais sur ma fin, ne peut monter d'un coeur plus nu ?» Ces quelques mots illustrent admirablement le talent de Philippe Jaccottet, l'exigence, la rigueur et l'honnêteté de toute une vie consacrée à la poésie et à la traduction des plus grands.Au cours de cet entretien entre un jeune homme, aujourd'hui professeur agrégé de lettres modernes, et un poète, il nous est permis d'entrevoir les cheminements mêmes de l'expérience poétique, la fragile beauté du paysage, les choses et leurs secrets, l'apparente tranquillité des mots, l'inquiétude souveraine et la résistance au monde.Reynald André Chalard enseigne la littérature au lycée et à l'Université.Entretien avec Reynald André ChalardExtrait du livre :- Reynald André Chalard : Ce n 'est pas par hasard que vous êtes traducteur ; écrire un poème, c'est, peut-être, aussi traduire une émotion. On retrouve d'ailleurs dans toutes vos proses le mot traduire pour décrire l'acte poétique. Quel est donc votre avis sur les rapports qui peuvent exister entre poésie et traduction ?- Philippe Jaccottet : Au départ, les choses sont simples. Il n'y a pas de ma part - du moins consciemment - un choix, après réflexion, sur ce que j'allais faire, sinon que, craignant de me perdre un peu dans l'enseignement, et l'obligation de rester alors en Suisse, je n'avais pas beaucoup le choix entre les gagne-pain possibles. J'ai donc choisi la traduction très jeune, puisque j'avais commencé à traduire dès l'âge de seize ans. C'était alors pour mon plaisir. Il y avait spontanément en moi un goût de cela. Je crois, d'autre part, qu'étant suisse romand, c'est un pays dans lequel il y a - il y a eu - beaucoup de traducteurs, et l'on y est facilement traducteur du fait du bil