Encore une fois c'est à Venise que nous convie Donna Leon pour nous dévoiler les abîmes de noirceur dans lesquel plongent nos contemporains et les arcanes du pouvoir.
Noël, un vendeur ambulant venu d'Afrique, comme il y en a tant dans les rues de la Sérénissime, est tué Campo San Stefano sous les yeux d'un groupe de touriste. L'enquête est confié à Guido Brunetti, notre enquêteur vénitien préféré. Mais très vite celui-ci se rend compte que le vendeur n'est pas un simple sans-papier et qu'il devra combattre contre des forces beaucoup plus puissantes.
C'est à la perte des illusions d'un Brunetti de plus en plus désabusé que le lecteur assiste ici, avalant page après page pour arriver à une fin qui ne pourra que nous laisser sur notre faim, épuisé et désespéré tant nous semble être sans issue la situation présentée ici. Si le portrait fait ici de l'Italie est fidèle, il y a de nombreuses raisons d'abandonner tout espoir.