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Une couette. C'est clairement ce qu'il faut pour lire ce roman, sinon on meurt frigorifié. Parce qu'un homme qui marche presque vingt kilomètres de nuit dans la neige, moi, ça me donne froid. Je suis peut-être trop empathique. En même temps, en deux heures à Bruxelles j'ai l'accent belge... Bref. J'ai du mal à trouver des mots pour parler de Déneiger le ciel parce que, si j'ai beaucoup aimé le lire, c'est à mon sens le genre de romans dont il ne reste pas forcément grand chose après la lecture : un roman d'impression, un roman du moment, un roman qui se ressent plus qu'il ne se lit (ouais, moi aussi je fais des anaphores). Du coup, mon cerveau me hurle « mec qui marche dans la neige » alors que je voudrais vous parler de la sensibilité des réflexions intimes de cet homme, de l'humanité profonde qui se dégage de son monologue intérieur...



C'est un beau texte qui se lit en une grosse heure, qui perturbe et bouscule un peu son lecteur pour laisser enfin derrière-lui un arrière-goût, une espèce d'arrière-pensée en somme. Il revient à l'esprit dans les jours qui suivent la lecture, par bribes. Un beau moment
Ninaintherain
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le 7 mai 2012

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