Dernier verre à Manhattan de Don Winslow, présentation
Walter Withers est enquêteur à la Cia. Il rêve de New York et de Manhattan.
Depuis 3 ans, Morrison est son collègue.
Ils sont en Europe. Walter est chargé de recrutement. Il est aimé et respecté de pratiquement de tous.
Avis Dernier verre à Manhattan de Don Winslow
Walter doit quitter l’Europe. C’est un ordre. Sa couverture ne fonctionne plus. Tous les espions qu’il a recrutés sont morts ou ils ont disparu. Est-il la taupe ? Il est tout de même heureux de rentrer à New-York et surtout de revoir Manhattan. En plus, il ne part pas seul. Anne, sa compagne, chanteuse de jazz, rentre avec lui.
A New-York, Walter occupe un emploi de privé, même s’il ne va pas forcément sur le terrain. Il doit rendre ses conclusions quant à des employés. Sont-ils dangereux pour leur société ou pas ? On est à la veille de Noël et son patron lui ordonne d’aller protéger la femme du sénateur, Keneally. Keneally est dans l’esprit de Don Winslow Kennedy. Le lecteur fait de suite le rapprochement quant aux éléments donnés par l’auteur. Entre son enquête pour déterminer si un homme peut être une taupe dans son entreprise et les différentes opérations avec Keneally, Walter va se retrouver dans une situation où il va être vite accusé de la mort de la maîtresse du sénateur. Pourquoi ? Comment ? Qui lui en veut ? Jeux de séduction, jeux de pouvoir, espionnage, Walter aura fort à faire pour prouver son innocence et surtout cacher les preuves qu’il va arriver à détenir.
Don Winslow nous entraîne dans le New-York de la fin des années 50. Il nous entraîne dans une visite de la ville et notamment de Manhattan avec une vie nocturne intense, ses bars, ses endroits consacrés au jazz, au cinéma. Tout est extrêmement détaillé et surtout documenté au niveau des lieux, des personnes, de cette vie nocturne. Football vs Base-ball, le choix de Don Winslow est clair à ce sujet.
Les personnages sont très étudiés, notamment celui de Walter Withers qui connait ses faiblesses mais aussi ses atouts. Il devra faire face à de la corruption, au mensonge et au fait de se sauver de cette situation où il est accusé. Il connait également tous les rouages des agences de renseignements, il sait où et quand chercher. Walter est un privé, un garde du corps qui a des contacts qu’il utilise et qui l’aident.
Don Winslow a habitué son lecteur à son ironie mordante, à sa critique de la société américaine, à n’importe quelle époque. Je n’ai pas réussi à franchement savoir si Walter était homophobe. Je ne le pense pas car ses actes parlent pour lui mais cela le dérange tout de même.
J’adore Don Winslow, je lis au moins un roman une fois par mois. Pour le moment, c’est un des seuls à ne pas avoir franchement remporté mon adhésion. Mais il faut dire que j’ai lu avant des romans édités après celui-ci. On ne peut pas retrouver à chaque fois le coup de coeur. N’empêche, cela ne sera pas mon dernier Don Winslow, car pour moi, aucun de ses romans ne ressemble au précédent.