Qu’est-ce que j’ai lu de Rosa Montero ? Je n’arrive pas à retrouver, j’ai l’impression qu’elle fait partie de ces auteurs dont je suis persuadée que je les ai lus alors qu’en fait non. Du coup, pendant toute ma lecture, je me disais « oh, tiens, je n’imaginais pas ça d’elle » alors qu’en fait je n’avais strictement aucune idée de ce qu’elle écrit en temps normal. Non que ces temps ne soient pas normaux, même sion ne m’ôtera pas de l’idée que début juin il devrait faire beau, mais c’est à nouveau une formule toute faite et j’ai le droit de les utiliser si je veux nomého.

Donc oui, je disais, j’étais surprise parce que c’est de la SF, ce bouquin. De l’anticipation même que (rien que d’écrire ce mot je revois mes vieux Fleuve Noir. Bref). Et clairement je n’ai pas l’habitude d’en lire, je m’attendais à une bluette, un truc un peu romantique avec un couple qui se sépare sur le quai de la gare et il pleut et il pleure et en fait je crois que j’ai du confondre Rosa Montero et Carole Martinez ce qui est assez honteux, tout de même, franchement, honnêtement, même que. Re-bref.

Je ne pensais pas que j’aimerais ce roman, généralement les histoires de cyborgs c’est pas mon truc mais en fait j’ai bien accroché à l’héroïne et à ses questionnements, et surtout le climat politique de ce roman m’a bien parlé, forcément, les suprématistes humains qui attaquent les cyborgs parfaitement intégrés dans la société …

Ça a un petit côté Real Humans, c’est vachement bien, lisez-le.
Ninaintherain
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le 10 juin 2013

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