Des néons sous la mer
Fiche technique
Auteur :
Frédéric CiriezGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : août 2008Éditeur :
Éditions VerticalesISBN : 9782070120758, 9782070421008, 9782070120758Résumé : Dans un futur proche, l'État français ayant autorisé la réouverture des maisons closes, un jeune homme, en quête d'une vie nouvelle et d'un CDD, s'enrôle dans un ancien bâtiment de la Marine nationale transformé en bordel sur le littoral breton. Il y tient le vestiaire avec beaucoup de rigueur, en même temps qu'un singulier carnet de bord..."Des néons sous la mer" nous immerge dans l'univers kitsch d'un sous-marin placé sous pavillon rose et accosté en baie de Paimpol. Sur presque trois cents pages, le roman se construit comme une visite guidée de cet hôtel de passe aquatique. Beau Vestiaire, c'est son nom, jeune employé dévoué, tente de saisir l'esprit du lieu avec une approche qu'il voudrait la plus scientifique possible. Les angles d'attaque de cet établissement insolite, haut lieu de l'érotisme marchand, sont multiples. Elles permettent au narrateur (témoin privilégié et acteur dudit bathyscaphe) de dresser un tour d'horizon de ces vies sous-marines. Une description qui forcément prend des allures surprenantes. On croisera ainsi l'histoire édifiante de ce vaisseau maudit (l'ex Fascinant devenu Olaimp), des retranscriptions d'entretiens avec les douze prostituées embarquées (filles de l'eau arrivées à bon port), un audit marketing sur la clientèle (avec portraits et doléances des habitués), un florilège de contes et légendes celtiques (et assurément érotiques), une description méticuleuse des pièces du bâtiment (chambre de passes, bar, luminaires, périscope, vestiaire...), un aperçu gastronomique du restaurant local, un nuancier chromatique et une carte des plaisirs offerts (contre argent comptant). Chacun des personnages transfigurés par Beau Vestiaire s'incarne dans cet espace nocturne réel ou fantasmé : coulisses mythiques d'une débauche jamais obscène et quotidien parfois rose parfois morose d'un lieu en marge.Dans ce carnet de bord aussi rigoureux que fantasque, le narrateur autodidacte s'efface souvent derrière un vocabulaire informatif, factuel, sans s'interdi