ça saigne.
ça s'étale.
et ça raconte pas grand chose au final.

Un flux continu de parole pour une femme en manque cruel d'amour qui reste la passive petite fille qu'elle n'a pas pu quitter tout en faisant sa psychanalyse.

Un bon livre pour comprendre combien la littérature suédoise contemporaine peut être glauque.

Je crois que je n'aime pas les autobiographies, même fictives.
Avis aux amateurs de "je" outrancier, de scènes à la limite de l'obscénité tant leur valeur narrative équivaut à celle d'un cheveu sur une soupe de patates.

Au moins ça se lit vite.
Misarweth
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le 27 mars 2011

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Misarweth

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