Dictionnaire amoureux de l'Italie
Fiche technique
Auteur :
Dominique FernandezDate de publication (pays d'origine) : Parution France : novembre 2008Éditeur :
PlonISBN : 9782259209489, 9782259209489, 9782259209335Groupe :
Dictionnaire amoureuxRésumé : Il y a tout juste dix ans, Dominique Fernandez décida de rassembler la somme de ses nombreux écrits sur l'Italie. Cet imposant volume était logiquement conçu de manière abécédaire. Le titre général retenu par son auteur était tout à la fois évident et banal : Le Voyage d'Italie.Nous nous permettons d'écrire «banal» car, depuis Goethe, le nombre d'auteurs ayant publié un Voyage d'Italie est impressionnant.C'est donc fort judicieusement que Dominique Fernandez explicita sa démarche anthologique par un sous-titre qui vaut toutes les déclarations : Dictionnaire amoureux.Il n'est que justice que la collection dont il est l'inspirateur involontaire reprenne, augmenté de près de 200 pages, son Voyage d'Italie, le transformant en Dictionnaire amoureux, édition que nous pouvons désormais considérer comme définitive.Dessins d'Alain BouldouyreDominique Fernandez, critique, romancier, éternel voyageur. Il a publié notamment : Porporino ou les Mystères de Naples (Grasset, Prix Médicis 1974), Dans la main de l'ange (Grasset, Prix Goncourt 1982), La Perle et le Croissant (Pion, 1998), Dictionnaire amoureux de la Russie (Plon, 2004), Place rouge (Grasset, 2008).Extrait du livre :Art de vivreAu début d'un livre où il va être beaucoup question de monuments, de tableaux, de musées, la lettre A me donne l'occasion de faire une légère entorse amoureuse à l'ordre alphabétique, pour déclarer que cette Italie-là n'est qu'une de mes Italies, et peut-être même pas celle que je préfère. L'Italie, pour moi, c'est d'abord l'Italie qui sait vivre, qui possède l'art du bonheur, qui n'est jamais dans la déploration ni dans la rogne, l'Italie populaire, qui a le sens du spectacle et de la fête, l'Italie et les Italiens de la rue. L'attitude respectueuse, cérémonieuse, qu'on adopte malgré soi dans les musées, les pas feutrés, l'air contrit, l'obligation de stationner quelques instants devant chaque oeuvre exposée, sous peine de passer pour un rustre (surtout de nos jours, où s'est répandue la religi