mea culpa

je n'ai jamais autant oscillé dans ce bouquin entre, l'envie d’arrêter de le lire et le plaisir. Pour vous donner un aperçu de ce qui vous attend, j'ai pris une phrase totalement au hasard (véridique)

Nick appreciait moins le luxe quasiment bucolique de son quartier que
la cloture en lattis et le patio qu'il avait lui meme construit
derrière sa maison. les immenses palmiers avaient été apportés de
floride, leurs racine emballées dans de la toile de jute humide, les
excavations dans lesquelles ils devaient être plantés aspergées de la
blanchaille morte de guano de chauve souris.

Voilà ! A un moment on en peut plus. Je tiens d'abord solennellement de rendre hommage au traducteur, parlant presque couramment l'anglais, j'imagine que le traducteur n'a plus un poil sur le cailloux. parfois des phrases comme cela, on en a à l'écoeurement et pour tout et rien. parfois on s'en délecte et parfois on pleure.
Ceci étant vers le dernier gros tiers du bouquin, il atténue ce genre de phrase et l'histoire prend le pas sur la rhetoric. Et la son style devient très efficace, on sent le désert, on ressent les odeurs etc ...et d'un bouquin que l'on a failli balancer a travers la fenêtre et bien on a un bouquin que l'on a bien apprécié.
Conseil ! hésitez pas pour la 1ere moitie du bouquin a lire en diagonal, vous verrez, vous me remercierait !