Douze personnes passent ensemble une soirée de Thanksgiving. Elles ont été conviées par Sean Farell écrivain et universitaire et font toutes partie de son entourage proche: amis, voisins, anciennes compagnes. Les chapitres qui racontent la soirée de Thanksgiving alternent avec des projections dans le futur où le narrateur n’est autre que Dieu lui-même. Ce dernier nous révèle les destins des protagonistes et les circonstances de leur mort. Le temps qui passe, les cycles de la vie et la traversée de l'existence sont les grandes lignes directrices de ce roman. Amours, drames, vieillissement et mort, ces thèmes sont abordés à travers les pensées et les souvenirs des différentes convives, le huis clos ainsi créé étant propice à l'étude humaine. J'ai lu ce livre très rapidement mais je suis totalement passée à côté. Pour être honnête j'ai trouvé cette accumulation de petits malheurs et grands drames du quotidien trop sombre et il m'a même déprimée. J'ai l'impression que chaque personnage a vécu 3 vies pour connaitre autant de drames. L'auteure a peut-être ici eu la main un peu lourde. A côte de ce livre les aventures de la famille Ingalls sont euphorisantes. Cela ne remet pas en cause le talent et la maîtrise de l'auteur qui réussit un pari ambitieux autour d'une construction narrative élaborée mais ces moments d'introspection censés susciter de profondes réflexions n'ont trouvé aucune résonance en moi.
L'exercice est parfaitement maîtrisé mais la démonstration ne m'a pas convaincue.