Un tout petit roman, parfaitement illustré, qui nous emmène dans l’univers féérique, fantastique, fantasy de George R.R. Martin, le créateur de la saga ayant donné une série suivie par des millions de gens, Game of Thrones.
C’est donc l’histoire d’une petite fille, Adara,et d’un dragon de glace. Une petite fille pas comme les autres qui ne se lie pas facilement, qui semble avoir d’autres préoccupations que rire, sourire. Elle s’amuse seule, lorsque l’hiver est venu et surtout compte les jours jusqu’à son anniversaire car elle est sûre de voir revenir le Dragon de Glace avec lequel elle s’est lié.
Le Dragon de Glace. Dans son esprit, c’est un animal hors du commun. Pour les autres, c’est juste un élément de la nature qui va apporter du gel tant et plus et retardera considérablement le printemps.
Mais le pays est en guerre et son père ne veut pas abandonner sa ferme. L’attaque de l’autre armée est sanguinaire, les dragons et les dragonniers tout puissants. Invoquant son ami, elle veut partir, se cache, elle veut aller là où elle se sent bien. Se rendant compte des désastres causés, le Dragon de Glace saura-t-il faire face pour sauver les siens, en plein été ? Qu’adviendra-t-il ensuite d’Adara ?
Un petit roman d’amitié avec un personnage féérique, imaginaire. Un petit roman d’amour entre des membres d’une même famille mais qui ne savent pas comment montrer cet amour face à cette petite fille différente. La peur de la disparition, les liens familiaux, souderont encore plus ces quatre membres. Un petit roman où les légendes, les contes sont bien présents.
En très peu de mots, l’auteur décrit bien la sensation de froid, les attaques, le sauvetage, la détresse et l’amour.
Une petite chronique pour un roman de quelques pages. J’en ai déjà trop dévoilé.
Je voulais également m’attarder sur les illustrations de Luis Royo qui parsèment pratiquement toutes les pages du roman et qui illustrent les éléments décrits. Elles sont absolument magnifiques, réalistes, nous transportant dans un monde ou imaginaire ou réel. Le talent de l’auteur est indéniable. Cela me rappelle également les personnages de Final Fantasy, un jeu vidéo cher à ma fille. J’aime dessiner et si je n’avais ne serait-ce qu’1 % de ce talent, je serais incroyablement heureuse !.