Retour à la cour de récré

Grosse déception sur ce livre à l'histoire pourtant prometteuse vu les bonnes notes globales. Je préviens je vais être dur.

Je vous conseille 2 autres critiques :

• Celle de Igguk car j'approuve totalement


• Celle de Ryusuke car sa façon d'écrire est une belle parodie du style d'écriture de Druide

Voici pour ma part ce que j'ajouterais sans spoiler ni redécrire l'histoire :

Des druides, une force maléfique oubliée, les querelles des hommes...
Bien que communs dans l'univers de la fantasy, ces éléments forment le fond d'une histoire qui reste intéressante.
Mais on s'arrête là pour les points positifs.

Ce livre est le premier de l'auteur et ça se sent. La narration et le style employés sont une catastrophe. En fait on croirait lire un texte écrit par un jeune ado.

Du début à la fin l'auteur s'efforce de donner du caractère aux personnages, aux situations et déroulement des évènements à grands coups de raccourcis et de superposition d'explications bâclés.
Le lecteur se sent donc forcé dans des descriptions et explications qui en perdent toute crédibilité.

Le même procédé est employé pour la psychologie des personnages et leurs relations.
On n'est même pas dans la candeur ou la simplicité bien dosée que l'on pourrait retrouver chez d'autres auteurs, on est dans la cour de récré de l'école primaire (voire maternelle) avec ces personnages.

Ces "enfants" (on va quand même de l'ado découvrant le monde au vénérable doyen) se lient d'amitié au bout de 2 minutes d'une rencontre, s'embrouillent et se réconcilient aussi vite (Lucas il m'a piqué mon goûter c'est trop un méchant, mais après il m'a prêté son stylo préféré, donc ça va en fait il est trop gentil). Les personnages n'en finissent pas de retourner leur veste dans ce style.

Bref ce livre ne s'adresse clairement pas à un public adulte habitué du genre, pour des jeunes peut-être mais je pense que d'autres œuvres présenteraient plus d'intérêt pour les initier.

En résumé:

J'ai apprécié : le fond de l'histoire

Je n'ai pas apprécié : La narration, les "gamins" bipolaires, le manque de réalisme