fiction réalité
L'histoire est ce qu'elle est, c'est la façon de la regarder, d'en parler ou de l'écrire qui fait la différence. Une autre manière d'écrire l'histoire c'est de passer au broyeur les pages les plus...
le 30 juin 2020
L'histoire est ce qu'elle est, c'est la façon de la regarder, d'en parler ou de l'écrire qui fait la différence. Une autre manière d'écrire l'histoire c'est de passer au broyeur les pages les plus sombres.
"L'histoire du chef de parti qui a un passé douteux de collabo" : un journaliste en a fait un article (même un livre je crois me souvenir) et fut attaqué en justice pour faux et usage de faux par Georges Marchais, chef du parti communiste Français et candidat à la présidence. Et pourtant, ce journaliste y a été avec des pincettes, ne présentant que des faits tangibles et vérifiables. D'ailleurs le journaliste fut relaxé deux fois, Georges marchais ayant fait appel du premier verdict.
Les preuves présentées, selon le juge, ne permettaient pas le doute. Ainsi Georges Marchais avait menti sur son passé.
Le parti pris de Jonquet, c'est la fiction, c'est le parti (communiste) pris...la main dans le sac, cloué au pilori, non pas pour avoir soutenu un candidat au passé flou, mais pour avoir fait bien pire pour camoufler la vérité.
De Jonquet, on ne pourra pas dire qu'il faisait de l'anticommunisme primaire, puisqu'il était trotskiste. Mais on pourra dire qu'il avait du culot, du talent et de la clairvoyance.
Pour le côté fiction, lisez-le ! Les personnages "par qui le scandale n'arrivera pas" sont de petits grattes papiers, des chefs de cellules de seconde zone ou des éminences grises.
Ils et elles existent, vivent, tuent et meurent sans bruit.
Quand on connait la grande histoire, la petite histoire procure encore plus de jouissance, ne vous refusez pas ce plaisir.
Créée
le 30 juin 2020
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