Est-ce qu'on aime un livre ne serait-ce que pour un chapitre ? C'est presque le cas pour Eboueur sur échafaud, qui démarre avec un incroyable premier chapitre, mélange décapant d'humour, de poésie crue et de violence. J'étais intriguée, je souriais, puis le texte m'envoyait un gros coup de poing dans le ventre comme j'en ai rarement reçu au bout de quelques pages.
L’histoire d'un gosse, fils d'un père qui témoigne son amour à travers la castagne et d'une mère folle, qui grandit comme il peut au milieu de ses frères et soeurs, et de sa bande de copains (et d'ennemis). Des romans comme ça, avec des enfants dans le
Paris populaire des années 60, il y a en a plein qui nous viendraient à l'esprit, mais il m'a semblé qu'Eboueur sur échafaud était une lecture unique, par son écriture inventive, l'émotion qui affleure sans cesse sous la colère et surtout le personnage de Fafa qui nous en fait voir de toutes les couleurs.