Un proche m'offre le matin de Noël la nouvelle édition de Elle s'appelait Françoise parue chez Michel Lafon. Je décide, dans la foulée, de lire l'article rédigé par François Truffaut un an après la mort de Françoise Dorléac, qui se situe au début de l'ouvrage. Pris dans ma lecture, je poursuis avec la préface écrite par Modiano. Une heure après me voilà achevant le livre.
Sous forme d'entretien, Catherine Deneuve raconte sa sœur, nous livrant ainsi des moments intimes, faits de bienveillance et de confrontation. C'est l'histoire d'une actrice, d'une sœur et d'une femme fauchée avant même d'avoir pu vivre ce qu'aurait due être sa vie.
Nous entrons dans l'intimité à demi-dévoilée de deux sœurs, puis de deux actrices, puis de deux femmes, complices bien souvent et en rivalité parfois.
La lecture est captivante, agrémentée de photographies qui nous font nous (re)plonger dans les films de Jacques Demi, de François Truffaut ou de Roman Polanski.