Je salue le principe d'avoir écrit un éloge de la faiblesse : étant perfectionniste, j'ai moi-même du mal à percevoir les faiblesses comme une force.
Et puis, il faut dire qu'Alexandre Jollien parle en connaissance de cause du fait de son handicap. Et pourtant, il n'est jamais dans la pathos et on sent qu'il est doté d'une nature très optimiste.
Le livre se lit facilement et la forme - un dialogue avec Socrate - confère une vraie plus-value : les questions, naïves en apparence, sont pertinentes et permettent à Alexandre d'exposer son cheminement sans pudeur.