La vie devant soi
https://www.youtube.com/watch?v=eAW3y5l6Dm4 Voir le monde avec des yeux d'enfant. Des yeux qu'on accuse trop souvent d'être plus gros que le ventre, mais c'est des bêtises, j'ai mesuré. Des yeux...
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le 21 juin 2017
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Ah là là, qu'est-ce qu'elles ont ces petites "pépites", ces "découvertes à ne pas louper", ces "révélations de l'année", à me décevoir presque systématiquement ?
Je le pressentais un peu, pour tout dire... Non que je sois fermée au loufoque en littérature, non que je sois incapable de second degré ni d'imagination (enfin, je crois...!!!), mais à vrai dire les résumés et critiques m'avaient un peu inquiétée...
Et à juste titre ! Bien sûr, il est possible, louable et parfois talentueux de dépeindre la folie maternelle avec des yeux d'enfant, d'autres s'y sont essayés avec brio (j'en parlerai plus loin), pour autant ça ne marche pas à tous les coups...
Dès le début, ce roman m'a agacée par son côté très "fabriqué" : il est loufoque POUR être loufoque, émouvant POUR être émouvant, etc... Bref, sur moi ça n'a pas fonctionné.
J'ai continué néanmoins (il a au moins le mérite d'être court !), car ce personnage de la mère m'intriguait, je voulais voir si ma corde sensible parviendrait à vibrer... Mais non, ce kidnapping qui la sauve de l'hôpital psychiatrique n'a fait que renforcer mon agacement, qui se muait peu à peu en exaspération (marre de ces grosses ficelles...). C'est dommage car l'alternance des chapitres entre voix du fils et du père aurait pu être sympa et efficace (ouais bon, on sent la fin arriver, mini-twist final genre mise en abyme), sauf que les chapitres du père sont sur le même ton que celui de l'enfant, donc je ne vois pas l'intérêt...
Au final, je reste très mitigée quant à ce roman mais ne le condamne pas pour autant ; en effet, il a le mérite d'être, à mon avis, facile à conseiller à quelqu'un qui cherche une lecture divertissante, facile mais pas commune. Oui, je comprends qu'il puisse plaire et "marcher" ! Mais, personnellement, je lui préfère d'autres exercices du genre, comme l'indétrônable à mes yeux "Courir avec des ciseaux". Là on tenait quelque chose, le fil de la folie, l'incompréhension des proches en même temps que leur lente contamination, la loufoquerie douce et méchante, dangereuse et familière à la fois...
En attendant, je vais passer à autre chose !
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Créée
le 18 juin 2016
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