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En terre des ombres
Fiche technique
Auteurs :
François Giner, Bruno CabanisGenre : Beau livreDate de publication (France) : 15 octobre 2019Langue d'origine : FrançaisParution France : 15 octobre 2019ISBN : 9791069941816Résumé : « J’étais grand comme ça, quand j’ai vu mon premier homme blanc... Nous pensions que c’était des esprits, qu’ils s’étaient perdus et qu’ils allaient repartir... » Balang Jangawanga avait environ 14 ans quand il rencontra des blancs pour la première fois. C’était après-guerre, dans l’est du Territoire du Nord de l’Australie. Sa famille habitait à l’intérieur des terres et si l’existence des blancs y était connue, la colonisation de cette partie de la terre d’Arnhem se fit plus tardivement. Les blancs revinrent, bien évidemment, et le mode de vie de Balang et des siens changea radicalement. En 1988 François Giner emprunta la piste qui relie Katherine à la côte est, en direction du centre de la terre d’Arnhem. Il y rencontra Balang et sa famille, source d’une profonde amitié qui dura 24 ans. Un jour Djoli, un des hommes les plus influents de la région, décida qu’il inviterait François à participer aux cérémonies aborigènes. Celui-ci qui jusqu’ici avait toujours gardé le silence sur ces événements, en dévoile une partie aujourd’hui, pour des raisons qu’il nous explique dans cet ouvrage. Comprendre la situation des aborigènes d’Australie n’est pas simple, tant ils font l’objet de clichés contrastés. Leur culture millénaire popularisée par la peinture pointilliste de la région du désert central fait pour certains l’objet de tous les fantasmes. Pour d’autres, c’est la vision de populations alcoolisées, vivant de minimas sociaux, des ombres croisées au détour d’un centre commercial, d’une esplanade ou d’une route qui reste imprégné dans les mémoires. Ce livre voudrait revenir sur le passé très ancien de ces sociétés, puis sur leur histoire récente pour corriger ou affiner ces regards. En s’approchant de ces hommes, en marchant sur leurs terres, en écoutant leurs histoires, leurs chants et leurs danses, en lisant dans leurs peintures… En les entendant enfin !