Le Paulo Coelho venu du froid ?

Une histoire assez simple donne des airs de conte à ce roman : En Islande au début, du XX ième siècle un pêcheur amoureux de littérature oublie sa vareuse avant de monter partir en mer car il était concentré sur Le Paradis Perdu de Byron. En conséquence il meurt de froid. "Le garcon", son meilleurs ami va allez rendre le livre à son propriétaire et en profiter pour avoir de profondes reflexions sur le sens de la vie.

Bon autant le dire tout de suite je n'ai pas aimé du tout, du tout. D'abord je n'ai pas cru une seule seconde au point de départ : un pecheur professionel islandais qui oublie sa vareuse avant de partir une nuit en mer et qui meurt de froid a coté de ses compagnons sans que personne n'agisse, j'ai trouvé cela tellement improbable que j'ai lu le livre avec la plus grand suspission sans jamais rentrer dedans.

Ensuite le style qui donne dans le poétique épais m'a semblé surtout pénible et indigeste. Il y'a quelques jolies choses parsemées dans le texte mais trop peu pour que j'y trouve mon bonheur. D'autant plus que le livre se veut une reflexion sur le sens de la vie et qu'en conséquence il est parsemé de reflexion sur la vie, la mort, l'amour, l'amitié... que ne renierait pas Paolo Coelho ou tata Josette c'est dire si on est dans le domaine de l'acharnement sur des portes ouvertes.

Vu qu'ici et ailleurs il y'a des critiques plutôt sympa il y'a peut etre quelques chose qui m'échappe dans ce roman mais je ne peux décemment pas conseiller la lecture de ce cousin venu du froid de Paolo Coelho

NB : Ce livre signe aussi mon divorce avec mon libraire de quartier qui me l'avait conseillé. Après l'avoir entendu conseillé à un cliente la lecture de "L'élégance du hérisson" qui m'avait déjà rendu sceptique, ca fait beaucoup.