Ce roman, il m'a "appelé", si je puis dire. Il est sorti il y a quelques temps déjà. Ni son titre, ni sa couverture ne m'attiraient.
Mais ces derniers jours, plusieurs fois, je l'ai feuilleté, j'ai lu la quatrième de couverture, puis j'ai lu le début.
J'ai d'abord été captivée par sa forme : De courts chapitres dans lesquels on retrouve régulièrement, des illustrations de panneaux routiers.
Alors hier soir, je l'ai pris, et je l'ai lu.
De quoi ça parle ? De Naor, de sa copine Yael et de son grand-père Saba. Alors que Tel Aviv est évacuée, tous les trois, vont rester. Et vivre clandestinement dans cette ville désertée. Survivre entre les bombardements. Continuer à rêver.
Oui, mais ils ne sont pas n'importe qui : Naor est étudiant en cinéma, il fera un film au smartphone de ce qu'ils vivront, Yael est peintre, Saba est un littéraire.
Leur histoire est racontée par Naor à sa mère, qui ponctue le récit de ses quelques interventions. Ils voyagent ensemble. Où vont-ils ? vous ne le saurez qu'en lisant le livre.
Tel Aviv m'est inconnue. Mais le sujet, l'errance dans une ville déserte m'a plu. Et la narration, les trois personnages, m'ont vraiment convaincue et touchée. C'est juste, c'est poétique d'une certaine manière. C'est un texte qui ne m'a pas laissée de marbre, je l'ai trouvé très beau dans sa simplicité.
Il n'y a pas de jugement dans ce roman. Juste de la narration. Juste une errance.