A huit jours de sa retraite, Rebus est impliqué dans une dernière enquête dont il n'est même plus le patron. Dernière enquête... une de trop? On y retrouve un Rebus quelque peu aigri, persuadé que tout le monde veut le voir dehors. Il a toujours été en conflit avec sa hiérarchie, il est plus que temps de régler ses comptes, son compte! Pour lui, le départ a un goût amer de non-fini. Un ennemi de longue date reste à coincer. Le truand le mérite mais , pour le lecteur un peu averti, l'acharnement de Rebus sur ce truand laisse déjà percevoir que le coupable sera ailleurs... Où? Heureusement, il reste encore quelque chose à deviner ou à attendre.
Alors l'auteur se lâche un peu et truffe son histoire de références musicales qui retracent toute une époque veccet étale la connaissance musicale de Rankin avec élégance.
Ceci dit, j'ai beaucoup mieux aimé le Rebus de Piège pour un élu ou celui du Loup-garrou de Londres ou encore celui, retraité cette-fois de Plaintes. Mais, cela reste un bon polar!