De la même auteure, j’avais lu « Preuves d’amour". En ouvrant « Famille parfaite », je pensais entrer dans un de ces thrillers de Lisa Gardner mis en avant par la presse du New-York Times, à l'époque. En fait, je suis resté avec un roman. Juste un roman, pas désagréable à lire, sans plus !
Raconter l’histoire serait stupide et donc je me contenterai de la situer dans le New Hampshire et d’y inclure une famille parfaite comprenant un père, self made man américain à la tête d’une entreprise qui brasse des millions de dollars, Libby, l’épouse, artiste bricoleuse en bijoux de fantaisie et Ashlyn, leur fille ado, pleine de colère et de révolte vis-à-vis de ses parents qui ne lui parlent plus depuis trop longtemps. La famille a disparu, un kidnapping ? Sans doute !
Face aux ravisseurs aussi violents que déterminés à aller jusqu'au bout, les lecteurs retrouveront D.D. Waren, enquêtrice et Tessa qui, cette fois, est détective privée. Ajoutez Wyatt, un flic des champs (je veux dire un flic ‘pêche-chasse-forêt’ qui connait le terrain, utilise plutôt son intelligence que tous les moyens techniques dont disposent les flics des villes... OH, la vilaine caricature sans nuance!). A mes yeux c’est la paire Tessa et Wyatt qui tire le mieux son épingle du jeu. Avec la complaisance de D.D. Waren, ils arriveront à des résultats bien plus intéressants que le F.B.I. Comme quoi, une fois de plus, le cliché des guerres de polices est bien présent dans ce genre littéraire mais ce n’est pas la haute technologie qui sauve tout !
A part cela, pas d’originalité à déclarer dans le schéma narratif. On lit, on devine, se trompe (un peu), s’y retrouve (facilement) et, avec l’auteur (et même souvent avant lui) on arrive à la conclusion qui s’impose.
Mais, bon sang, mais bien sûr ! C’est…[Coupez !]