A.J. Finn n’est pas un nom inconnu dans le cadre de la littérature noire. Et même si cela ne vous dit rien, vous connaissez sûrement son premier thriller : soit pour l’avoir lu, soit pour en avoir vu l’adaptation cinématographique, « La femme à la fenêtre ».
Pour ma part, je l’avais lu à sa sortie et je l’avais beaucoup aimé. J’ai aussi vu l’adaptation avec Amy Adams et préférais quand même le bouquin. A.J. Finn revient cette année avec son second thriller, « Fin de l’histoire ».
J’ai trouvé que celui-ci est, avant tout, un roman d’ambiance. La maison de l’écrivain Sebastian Trapp à San Francisco a un environnement vraiment particulier, une espèce d’atmosphère assez oppressante où on perçoit que de nombreux secrets sont cachés entre ses murs.
C’est pour cela qu’il ne faut pas s’attendre à Ille et une action dans une bonne partie du livre qui compte un peu plus de 600 pages. Pourtant, cela m’a beaucoup plu et j’ai été embrigadée par l’histoire.
Comme pour sa première œuvre, A.J. Finn aime surprendre ses lecteurs et offrir des retournements de situations qu’ils ne soupçonnaient pas le moindre du monde. Et c’est cela qui plaît aux lecteurs, dont je fais partie.
La plume est à nouveau très fluide et agréable. Je me suis rendu compte que, comme pour « La femme à la fenêtre », je ne parvenais pas à éprouver de l’empathie pour les personnages, que ce soient Nicky ou Sebastian. Mais ce n’est pas grave car cela n’a pas du tout entaché mon plaisir de lecture.
La dernière partie se dévore et a complètement chamboulé les soupçons que je m’étais forgés. Bref, un très bon moment de lecture, très visuel et parfait à glisser dans votre valise pour cet été !