Une nouvelle quête commence !
Une nouvelle page du cycle Fondation, un nouveau format également. Cette fois-ci, on a droit à un tome entier centré sur les mêmes personnages. Personnages dans la lignée des précédents, avec cette fois-ci un ennemi qu’on a du mal à situer et à définir jusqu’à la toute fin. Et lorsqu’on le découvre, on se demande s’il était réellement l’ennemi de cette histoire et non pas ce fameux troisième camp (enfin du coup, un quatrième camp) aux positions parfois obscures. On se situe également dans un autre contexte, où la paix règne depuis des décennies, où la Fondation vient juste de sortir d’une nouvelle crise et où la Seconde commence un peu à s’inquiéter. Si l’histoire est globalement un cran en-dessous de ce qui avait été fait jusqu’à maintenant, elle reste néanmoins de bonne qualité, prenante et très intéressante. On retrouve cette même fluidité, ces détails (parfois même trop) scientifiques sur ce monde futuriste. Un monde futuriste où on voit également poindre un soupçon d’écologisme. On assiste sans se rendre compte à la mise en place du plan final et lorsque celui-ci nous apparaît enfin, on est stupéfait par tant de ramification et de préparatifs. Autre point intéressant de l’histoire, c’est que cette fois-ci, Asimov décide de se concentrer sur une planète légendaire, j’ai nommé cette bonne vieille Terre. On est ahuri de découvrir que la trace des origines a complètement disparu et on se met en tête pleins d’hypothèse pour essayer de se demander ce qu’il a bien pu advenir de notre formidable planète. Et le final nous fait comprendre que cette quête s’annonce palpitante ! Un quatrième tome un peu en-dessous donc, mais toujours aussi plaisant à lire.