Une année littéraire sans y inclure un livre d'Isaac Asimov serait sans aucun doute une année décevante. Je ne cache désormais plus l'amour que je porte pour cet écrivain, dont la lecture de chaque roman est souvent un régal. Le quatrième tome de Fondation est bien différent des trois premiers. Là où Asimov se contentait surtout de nouvelles et parfois de sauter très largement dans le temps, on s'intéresse ici de près à quelques personnages.
De Janov à Trevize en passant par Gendibal, nous avons franchement le temps de nous attacher aux différents héros. Le principal est bien Trevize puisque c'est au tour de lui que va se dénouer l'intrigue pour ce récit. C'est pour moi une autre manière d'apprécier l'ouvrage, préférant même qu'une histoire sautant des générations.
Le plan de ari Seldon est une fois encore en danger. Cette fois le danger viendrait de l'intérieur et de la perfection elle-même du plan. Il s'agit aussi de calmer les ardeurs et les ambitions de certains membres de la première et de la seconde fondation. Et seul Trevize, politicien de petite envergure de Terminus, a la clé.
Le livre se lit encore de manière extrêmement rapide et fluide. C'est l'une des plus grande qualité d'Asimov, d'offrir toujours un récit qu'on aime lire rapidement, de plonger le lecteur dans son histoire. Le seul regret demeure peut-être quelques morceaux de chapitre, comme celui intitulé Gaïa où je trouve que c'est long et qu'il s'ait de beaucoup de discussions entre des personnages pour arriver à des conclusions finalement assez simples.
C'est aussi un roman qui fait le lien avec les robots, autre grande oeuvre de Asimov. Ca ne pouvait que me plaire. On retrouvera le personnage de Trevize dans le prochain opus.
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