C'est bon, mais c'est long, mais c'est bon, mais c'est long
Mais c'est bon! Je ne suis pas sûr, cependant, que le côté surréaliste ait été indispensable. Et puis je crois surtout que Shalev était payé au nombre de mots. Arrivé près de la page 200, je me suis dit que ce que je lisais ferait déjà une belle fin... seulement il en restait 300 à lire, de pages! Alors ce qui était beau la première fois, devint mignon la seconde, et enfin du simple déjà-vu au troisième coup. C'est ainsi que le livre commença avec un bon 8/10, pour descendre à 7, puis 6... Quoi que la suite contienne des choses intéressantes, je crois que toutes les cartes étaient dévoilées avant les 200 premières pages.
L'écriture est plutôt joliment élaborée. Mon précédant livre étant "Quand j'étais soldate" (chez Medium), un livre où il n'y a rien de plus à comprendre que ce qui est écrit, la transition fut un peu pénible. Peut-être la faute à la traduction également. Parfois, les longues phrases sont jonchées de "il, elle, lui, son, sa", mais qui d'abord??? Alors je relis attentivement, et encore, et parfois c'est un glorieux Eureka qui sort de mes yeux, parfois un soupir de ma bouche.
Passé les 300 pages, j'ai commencé à vraiment me forcer pour continuer ce livre, avant de me détendre doucement vers les 400. Et puis, finalement j'ai décidé que le voyage valait le coup! Je mets 7/10. Parce que les histoires de familles c'est souvent pénible, mais à la fin on pleure quand même.