C'est le premier Dan Brown que je lis et on m'avait prévenu que je risquais d'être déçu par ce livre.
Et pourtant, j'ai été absorbé par l'intrigue pendant les 2/3 du bouquin. Seulement, arrivée vers la fin du livre, j'ai commencé à trouver le temps long, le temps de déchiffrer le dernier code est excessivement long et le compte à rebours rappelle les mauvais films d'espionnages américains avec la bombe qu'on désamorce à la dernière seconde. Sauf qu'ici il ne s'agit pas d'une bombe mais d'un simple virus informatique qu'il faut éradiquer (car sinon, la sécurité nationale se verra remise en question).
Dès le début du livre, je me suis laissée emporter, et je me croyais comme dans un film. Je pense d'ailleurs que ça aurait pu faire un bon film, si les technologies dont on y parle étaient toujours d'actualité. Cependant, il y a des éléments qui m'ont dérangée. David Becker, en Espagne, est suivi par un tueur à gages, et Dan Brown ne cesse de nous le rappeler. Or, on se doute bien que le tueur ne va pas lâcher sa proie si facilement, inutile de nous le rabâcher à chaque fin de chapitre ! Ensuite, certains personnages sont présentes dans le livre mais on ne voit pas trop leur place dans l'histoire. Notamment le japonais Numataka qui souhaite récupérer la clé du soi-disant logiciel qui permet de créer des codes incassables. Ou d'autres personnages grossiers comme Midge ou Chartrukian. Autant, j'ai beaucoup aimé l'expédition de Becker en Espagne pour essayer de récupérer cet anneau qui représente la clé manquante, ainsi que la place de Susan à la NSA. Autant, les autres intrigues tournant autour m'ont laissée assez de marbre.
En conclusion, ce n'est pas un mauvais livre en soi, il se lit facilement avec des chapitres courts (oh j'aime les chapitres courts, on peut mettre le livre en pause quand on veut) mais l'intrigue est ficelé de manière assez légère et se dénoue assez facilement.