Nick Hornby étant un de mes auteurs favori, c'est avec un immense plaisir que j'ai accueilli ce service presse des Editions Stock, moi qui avais prévu de filer chez mon libraire acheter ce bouquin dès sa sortie. Il y a bien longtemps que je n'avais pas lu un de ses romans, et j'étais on ne peut plus pressé de retrouver sa gouaille et son humour so british.
Dans Funny Girl, Nick Hornby place son intrigue dans une époque et un monde bien particulier : la télévision des années 60 ; à cette époque, ce média neuf connaissait un vif engouement. Il nous entraine dans le quotidien d'une équipe – scénaristes, acteurs, producteur – mettant sur pied une série télévisée. Série d'abord anonyme, mais qui va vite devenir culte et tenir en haleine chaque semaine des millions de téléspectateurs. De turpitudes en vicissitudes, il nous fait plonger dans la vie de ses personnages, nous faisant partager leurs malheurs et leurs joies.
Comme à son habitude, l'auteur a ciselé son récit, le parsemant de bons mots et d'esprit, sa marque de fabrique. Le style est enlevé, drôle, fluide ; les pages s'enchaînent tandis que le temps file subrepticement et sans que l'envie de poser le livre ne nous effleure l'esprit ne serait-ce qu'une nanoseconde. Cependant, à la différence de ses précédentes œuvres, une fois l'ouvrage refermé, je n'ai pas eu cet effet de persistance corticale qui fait qu'aujourd'hui encore, je pense régulièrement à certains de ses écrits passés – Vous descendez ? ou Slam, par exemple.
En conclusion, ce roman ne se classe pas parmi mes préférés de l'auteur. La faute à un niveau d'écriture en baisse ou à un problème de traduction ? Là est la question.