Genesis
7.2
Genesis

livre de Karin Slaughter ()

Ce roman signe le grand retour d’un personnage récurrent de Karin Slaughter, Sara Linton, anciennement légiste à Grant County (une série de 6 romans est consacré à son expérience là-bas), devenue médecin urgentiste à Atlanta pour essayer de retrouver une vie « normale » suite au décès de son mari. L’occasion de lui faire rencontrer deux autres personnages récurrents de l’auteure, les agents spéciaux Will Trent et Faith Mitchell du GBI (Georgia Bureau of Investigation) qui ont déjà partagé deux enquêtes littéraires. Un étrange duo entre un flic efficace mais fortement complexé par sa dyslexie et une jeune femme autoritaire qui apprend qu’elle est enceinte et diabétique ; une relation qui parfois me laisse perplexe, pour ma part je ne supporterai pas une partenaire comme Faith Mitchell. Quant à l’arrivée de Sara Linton comme consultante dans leur enquête, Will Trent l’accepte plutôt bien (il faut dire que l’on soupçonne rapidement que son charme ne le laisse pas indifférent) tandis que Faith Mitchell n’apprécie que très moyennement cette ingérence. Un trio « intéressant » (même si j’ai eu beaucoup de mal à adhérer au caractère de Faith) que l’auteure semble apprécier puisque deux autres titres ont déjà été publiés aux Etats-Unis (pas encore disponibles en français).
Après ce rapide tour d’horizon des personnages penchons nous sur l’intrigue, qui constitue quand même le coeur du roman et de tout thriller qui se respecte. On entre rapidement dans le vif du sujet et dès l’apparition de la première on sent qu’on à faire à du lourd, âmes sensibles s’abstenir, l’auteure ne lésine pas sur les détails, il faut dire que son patronyme semble la prédestiner à ce genre littéraire (en français on pourrait traduire slaughter par massacre). L’enquête de police à proprement parler semble plutôt bien coller à la réalité d’une enquête de ce genre, les flics piétinent, puis avancent pas à pas en essayant de faire le tri entre les véritables indices et les fausses pistes (ce qui n’empêche pas les surprises, heureusement). De fait le rythme n’est pas forcément haletant mais on ne s’ennuie pas une minute, qu’il s’agisse de l’enquête ou de l’évolution des relations entre les personnages l’auteure parvient sans mal à retenir notre attention.
Peut être la perfection absolue mais il n’en reste pas moins que j’aurai plaisir à poursuivre mon exploration de l’univers littéraire de Karin Slaughter
amnezik666
7
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le 26 avr. 2013

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