La série Gild est proposée par Hugo Roman comme étant une Romantasy (contraction de Romance et de Fantasy). L’histoire présente pourtant de très nombreux épisodes comportant ou évoquant des violences sexistes et sexuelles, il serait alors plus juste de considérer cette série comme appartenant à l’univers de la Dark Fantasy. La classification proposée par la ME est clairement mauvaise. Hugo Roman a également décidé de retirer la liste des TW de la notice en début de tome en ne laissant que la mention des « éléments explicites et sombres qui seraient susceptibles de heurter la sensibilité d’un public non averti » ce qui n’est clairement pas suffisant. L’édition originale précisant pourtant une liste exhaustive des TW beaucoup plus utile et préventive. Une mention « +18 » devrait être présente sur le tome ainsi qu’une classification plus logique en Dark Fantasy. Dans le cas présent, ce livre risquerait d’atterrir dans les mains d’un public non averti ou trop jeune qui pourrait clairement être impacté par la lecture. Je recommande alors à tous les lecteurs et lectrices potentiels de bien regarder les TW sur Internet avant la lecture, Hugo Roman ayant clairement manqué le coche. Si vous achetez Gild, ne vous attendez clairement pas à lire de la New Romance.
Mis à part ce manque de logique de la part de la ME, l’histoire de ce premier tome reste intéressante. L’écriture est un peu faible, sans pour autant être désagréable. Les personnages sont bien présentés et donnent l’impression de bien évoluer dans la suite de l’histoire. L’univers est peu développé dans ce premier tome, mais sera sûrement traité avec plus de profondeur dans la suite de la série. Coup de cœur pour l’héroïne qui, malgré de nombreuses années de captivité et un lavage de cerveau plus solide que du diamant, ne se laisse jamais faire et essaye toujours de lutter avec les moyens du bord. Les designs des personnages sont aussi très originaux et appréciables. En bref, c’est une lecture agréable, quand on sait ce qu’on a dans les mains.