Oddjob, you ape, bring me some food
L'ouverture du livre se fait sur un James Bond un peu remué par sa dernière mission. Il s remet en question, il a envie de se mettre une mine pour oublier.
Mais il fait une rencontre fortuite qui va l'amener à rencontrer un méchant particulièrement intéressant : Auric Goldfinger.
Un personnage très intéressant, très "simple" finalement, mais implacable. Organisé, froid, imbattable.
Oddjob est particulièrement surprenant, les femmes inutiles ou presque.
Mais le truc le plus impressionnant reste l"Operation Grand Slam", la froide explication de Goldfinger, la mise en exécution millimétrée, la cible !
Bon, il y a bien, comme dans chaque livre de Ian Flemming, une tirade qui pue. Cette fois-ci, ça change, pour une fois n'est pas contre les noirs ou les gitans ou les arabes, (quoique, les koréens en prennent pour leur grade) mais contre les homosexuels, surtout les femmes. Il semble assez en colère, et James Bond pense que c'est à cause du droit de vote et de la "sex equality".
La petite psychologie de comptoir avec Pussy Galore vaut son pesant de lingots.
Mais bon, "c'est l'époque".
Oh et la partie de golf m'a ennuyé profond.
Sinon, à part de la ça, y'a peu d'action, clairement, mais surtout une guerre psychologique, un jeu d'échec contre le SMERSH à distance. Un James Bond qui réfléchit, et même s'il voit la mort arriver au moins une fois (avec une séquence au "Paradis" assez comique), s'en sort bien pour faire échouer le plan d'un des méchants les plus intelligent qu'il ait eu à rencontrer.