Il y a un siècle, une médecine étrange
Fiche technique
Auteurs :
James Eveillard, Patrick HuchetGenre : Beau livreDate de publication (pays d'origine) : Parution France : octobre 2008Éditeur :
Ouest FranceISBN : 9782737346132Résumé : A la Belle Époque, la «révolution pasteurienne» est en marche : l'asepsie s'impose peu à peu à l'hôpital, les grandes épidémies (typhus, variole, choléra) sont vaincues. Des techniques nouvelles suscitent l'enthousiasme chez les médecins : électrothérapie, rayons X, radiothérapie Pour vaincre la tuberculose, responsable de 150 000 morts chaque année, Jacques de Thézac expérimente une très insolite «étuve solaire». Dans les campagnes, les «bons docteurs» font confiance aux vertus des cataplasmes, ventouses et autres sangsues ! Deux historiens apportent un regard neuf sur cette médecine si étrange. Patrick Huchet a suivi des études d'histoire avant de se tourner vers la recherche historique et l'écriture. Il est l'auteur de nombreux ouvrages aux Editions Ouest-France, dont Sur les chemins de Compostelle.James Éveillard, architecte et historien d'art de formation, a créé et dirige actuellement pour la ville de Baud le Conservatoire Régional de la Carte Postale (Cartopole). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages aux Editions Ouest-France, dont Une France si étrange. Croyances et rites populairesExtrait du livre :L'ÉTAT DE LA MÉDECINE À LA BELLE ÉPOQUE(1900-1910)En 1900, la France compte 38,9 millions d'habitants (l'Allemagne, sa grande rivale, 56 millions), dont l'espérance de vie atteint péniblement 50 ans !Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la société française connaît de profonds bouleversements : développement considérable des industries (à l'image des mines de charbon du Nord), des transports (il y avait 1 800 km de voies de chemin de fer en 1848, 18 000 km en 1870), de l'agriculture (essor de la mécanisation, progrès des techniques agricoles) La «révolution» industrielle provoque l'exode rural et la croissance remarquable des villes. Paris, la capitale, passe ainsi de 1 053 000 habitants en 1846 à 2 714 000 habitants en 1901. Sa population a presque triplé !En 1851, 10 % des Français vivent dans des villes de plus de 10 000 habitants ; en 1911, ils sont 30