Ils ont tué leurs enfants
Fiche technique
Auteur :
Odile VerschootGenre : EssaiDate de publication (pays d'origine) : Parution France : janvier 2007Éditeur :
ImagoISBN : 9782849520369, 9782849520369Résumé : Tuer son enfant : acte insupportable, acte inexplicable Comment peut-on tuer son propre enfant, non seulement le nouveau-né que la mère refuse dans son déni de grossesse, mais aussi l'enfant qu'elle aime plus que tout au monde, avec lequel elle vit depuis des mois, voire des années, et qu'elle protège comme une «bonne mère» ?Chez ces parents - sans antécédent judiciaire, ni maladie psychiatrique avérée - le geste infanticide, nous dit Odile Verschoot, surgit d'un double désir : d'une part, le désir fou de garder en soi l'enfant que l'on craint de perdre et, d'autre part, en éliminant la descendance, celui de conserver sa place de «nourrisson psychique» au sein de la famille initiale.Au cours de sa pratique de psychologue en milieu pénitentiaire, Odile Verschoot a recueilli la parole douloureuse de ces parents meurtriers. Elle a enquêté avec eux - et non pas simplement sur eux - pour tenter de comprendre ce qui les a menés vers l'acte fatal, et nous livre ainsi, à partir de nombreux cas, un étonnant témoignage clinique sur ces criminels si peu ordinaires.Odile Verschoot est psychologue clinicienne en milieu pénitentiaire où elle exerce depuis une dizaine d'années.Extrait du livre :ENFANTS D'HIER, ENFANTS D'AUJOURD'HUILa «mise à mort» de son propre enfant n'est pas une problématique contemporaine. Universelle, elle existe depuis toujours même si elle n'est traitée que depuis peu sous l'angle criminologique et psychopathologique.La tragédie de Médée, le sacrifice d'Isaac ou les pratiques d'antan et d'ailleurs, la montrent toujours dans une rationalisation causale individuelle ou collective. Cet acte n'est, toutefois, jamais banal ou anodin et marque une rupture entre un avant et un après. Il est fondateur d'un «être autrement» dans la vie de son auteur.Le mythe de MédéeLa tragédie de Médée constitue une référence culturelle incont