Un des trois tournants dans l'écriture (conceptuelle) de François Laruelle. Prélude, si l'on veut, aux sciences génériques. Quand bien même on jugerait qu'il ne s'agit, depuis Philosophie II, voire Philosophie III, que de détails visant à parfaire le dispositif de l'immanence radicale - qui n'est pas un dispositif, mais plus une structure immanente de la pensée.
Quoi qu'on juge de la pensée de Laruelle, sa virtuosité rhétorique m'est toujours une source terriblement suggestive quant au mouvement même de la pensée en mode philosophique. On peut s'irriter de ne trouver là aucune vérité sur les choses du monde - mais ce serait à peu près aussi fin que de reprocher au bouddhisme de ne rien proposer quant à la fabrication des verres de montre.
A déconseiller donc à tout féru de pensée ordinaire mise en forme par le jeu des réfutations et contre-réfutations.