J'ai epousé un con par LudwigVonK
J'ai épousé un con, l'histoire de (presque) toutes les femmes...
J'ai acheté ce livre sur un coup de tête, sans lire ni le résumé, ni une page au hasard et sans demander l'avis de personne parce que le titre m'avait fait marrer et parce que je pensais qu'il ferait marrer ma copine...je jure que je ne le referais plus jamais.
C'est donc l'histoire de Pépita (Pépita...) et le constat ne se fait pas attendre. Dès les premières lignes on s'en rend compte: Pépita est conne. On se promène dans sa vie, entre superficialité et stupidité dans un monde où la mode et les beaux gosses (oui, les beaux gosses, pas les hommes ayant des valeurs, une éducation ou je ne sais quoi d'un peu brillant, non, les beaux gosses...) sont les seules choses qui régissent la vie de Pépita que l'on trouve de plus en plus cruche de page en page. Les autres personnages sont des clichés sur pattes et aucun d'entre eux ne relève le niveau général du roman.
Donc Pépita est conne, et quand on est conne on épouse un con, c'est dans l'ordre des choses.
Le style tout de même est fluide, entendez par là que ce texte se lit vite, puisqu'il est écrit comme l'on parle, c'est à dire sans réfléchir. Un roman à mettre au même niveau que des magazines tels que Public ou Oops, tant j'ai cru qu'au détour d'une page je tomberai sur une publicité pour une crème auto-bronzante, un sac à main ou des pilules de régime. Ah et je n'ai pas parlé de la morale.
ATTENTION SPOILER !!!
Pépita épouse son con sans réfléchir, a un enfant avec lui, puis le quitte, va voir un autre homme (et s'envoie en l'air avec lui bien entendu), puis se remarie avec son con et là elle se rend compte qu'elle est enceinte, mais ne sait pas de qui. Voilà, en nous épargnant toutes ces histoires de maquillage et de talons aiguilles votre histoire tient en trois lignes madame Bouquet.
J'espère que ce livre ne se trouvera entre les mains d'aucune petite fille. Il me semble que c'est le premier roman d'Agnès Bouquet, j'espère que ce sera le dernier.
J'ajoute pour finir que grâce au ciel, toutes les femmes ne sont pas comme Pépita.