Etouffant de classicisme.
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Comme dirait Yann Moix à propos des livres de Laurent Binet, c'est un peu "écrit à la truelle" : beaucoup de répétitions, un découpage chronologique étonnant, des formules journalistiques toutes les trois lignes...
Mais l'histoire de Jacques de Bascher est si fascinante que l'on oublie rapidement ces défauts. L'auteure a rencontré en entretien beaucoup de personnes l'ayant connu et on s'étonne de voir à quel point ce bonhomme fainéant et élégant a marqué de grands esprits de la fin du siècle.
Une lecture à mettre en lien avec Proust dont le Montesquiou rappelle forcément de Bascher. Un parallèle aussi à établir avec les idées de Girard sur le désir triangulaire et la jouissance qu'il y peut y avoir à vivre l'excès par procuration. Lagerfelfd déclare dans le bouquin à propos de son grand amant :
"Jacques m’apportait quelque chose que les autres n’avaient tout simplement pas. Et puis il était capable de faire ce que j’étais incapable de faire. Si je dois analyser ça avec franchise, oui, ça me plaisait de faire ces choses par procuration. Sûrement est-ce une perversion, quelque chose d’incorrect (…). Il me plaisait d’en faire un personnage."
Créée
le 2 juin 2017
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