See You Space Samurai
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Rarement ai-je été aussi en accord avec un auteur sur le fond tout en éprouvant un rejet viscéral pour la forme. Thierry Jobard, dans Je crois donc je suis, défend des idées auxquelles j’adhère sans réserve. Pourtant, ce livre m’a laissé une impression amère, presque un malaise.
Non parce que son propos serait mauvais ou erroné, mais parce qu’il est présenté de la pire des manières : un pamphlet moqueur et suffisant, qui s’englue dans un entre-soi insupportable.
Dès les premières pages, le ton est donné : une posture condescendante et un humour qui, plutôt que de désamorcer des tensions ou de souligner des absurdités, s’avère sec, peu inspiré et terriblement désagréable.
Je suis convaincu que l’auteur pensait bien faire, qu’il voulait insuffler un souffle sarcastique pour dynamiter certaines idées reçues. Mais au lieu de m’arracher un sourire ou de me faire réfléchir, ce style n’a fait que m’éloigner de lui.
Et pourtant, je comprenais chaque référence, chaque clin d’œil.
J’étais parfaitement en terrain connu, ce qui rendait mon agacement d’autant plus frustrant. Comment un livre qui partage mes convictions peut-il autant échouer à me captiver ou à me séduire ? C’est sans doute là que réside le paradoxe de cet ouvrage : son message aurait dû me parler, mais sa forme m’a poussé à décrocher.
Au-delà du style, l’absence de véritable nuance ou de subtilité dans les arguments renforce ce sentiment de vacuité. Les pamphlets ont cette particularité de pouvoir être aussi jouissifs qu’éclairants, mais ici, ils ne sont ni l’un ni l’autre. On ne rit pas, on ne réfléchit pas davantage. Ce qui aurait pu être une critique percutante devient une suite de piques plates et prévisibles.
Je ne suis pas un lecteur de livre aussi négatif d'habitude et je me demande qui peut bien prendre du plaisir, si ce n'est qu'à être content de se faire brosser dans le sens du poil.
Ici, on est pas inviter à rire avec l'auteur, il ne dit rien de brillant. C'est juste lui et ça sidération, face à quelque chose qu'il trouve con et il s'étend sur des pages de haines assez misérables.
En refermant ce livre, j’étais non seulement déçu, mais presque en colère. En colère contre un auteur qui, malgré des idées justes et pertinentes, a choisi de les enrober d’une arrogance stérile et d’un humour poussif. En colère aussi contre moi-même d’avoir espéré quelque chose de plus, d’avoir cru que cet ouvrage pouvait m’apporter un éclairage neuf ou au moins un plaisir de lecture.
Je crois donc je suis est un exemple parfait de livre qui rate sa cible, non par son contenu, mais par la manière dont il le transmet. C’est dommage, car il aurait pu être bien plus que ce pamphlet désagréable.
Créée
le 8 janv. 2025
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