Anita est une des premières séries d’urban fantasy que j’ai découvert et elle a une place particulière dans mon cœur, je ne suis donc généralement pas très objective dans mes chroniques, d’autant que je suis une très grande fan de Laurell K. Hamilton.
Après avoir cafouillé et lu le tome 18 avant le 17 (première fois que ça m’arrive, mais à ma décharge la série est tellement longue que ça devait bien m’arriver un jour, j’ai d’ailleurs dédié une bibliothèque à ma PàL pour éviter de reproduire ce genre de petit incident :p) c’est avec impatience que j’ai entamé le 17.
Je dois dire que ce tome ressemble beaucoup plus aux premiers avec une enquête digne de ce nom et une Anita qui ne se laisse plus manipuler par l’ardeur. Un tome excellent qui nous montre une fois de plus le talent le Laurell K. Hamilton dans le développement de son univers. Les rebondissements sont toujours là, les dialogues avec un humour subtil que j’adore aussi.
Je suis encore une fois tombée sous le charme de cette série et d’Anita. Mon personnage féminin préféré et de loin.
Dans Jeu de Fauve nous retrouvons Edward et Olaf pour notre plus grand plaisir. Si ce dernier pouvait nous faire flipper, dans ce tome, Laurell K. Hamilton a réussi à nous faire éprouver de la compassion pour lui ! Même Anita en oublierait presque sa nature de tueur en série.
J’avoue m’être attendue pendant toute ma lecture à ce que Anita se tape le premier venu, mais il a fallu attendre la page 566 pour avoir une scène de sexe. Cette fois, le sexe a un sens et sert l’histoire, ce qui est appréciable comparé à certains tomes.
Je regrette toutefois que son harem s’agrandisse encore et que Richard n’ait fait aucune apparition :’( Parce que, oui, Richard a toujours eu ma préférence (enfin... pas avant le tome 8, avant j’avais envie de le claquer, mdr)
J’ai beaucoup aimé la morale de l’histoire, car avec la quantité de pouvoir que l’on rencontre dans cet univers, l’amour a toujours été vu comme le plus faible. Mais Anita nous prouve en utilisant son ardeur/amour contre le grand méchant, que finalement c’est ce qu’il y a de plus fort au monde.
J’espère revoir Richard dans les prochains tomes, car il me manque beaucoup et j’avoue n’avoir aucune affinité avec les autres hommes de son harem, ou très peu. J’ai toujours eu beaucoup de mal avec Jean Claude qui semble avoir le rôle principal au milieu de tous les hommes d’Anita.
En résumé, un tome excellent à la hauteur des premiers de la série, un univers toujours plus riche et intéressant, une série que j’adore.
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