Troisième tome, nouveau rythme.
On célèbre le virus Wild Cards dans les rues de New York, ce 15 septembre 1986.
Le livre ce déroule sur toute cette (très longue) journée. Les premiers tomes s'étalaient sur des années, ici le rythme de récits est la fois rapide et langoureux. La pression monte doucement, de façon équilibrée.
Retour de personnages familiers, rencontre de nouvelles têtes, intrigue qui s'épaissie, le type le plus dangereux de la galaxie en roue libre, de TRÈS bonnes idées.
Des alliances, des amitiés, beaucoup de surprises. Toujours ces mêmes fils, ces histoires qui s'entrecroisent sans toutefois se rejoindre à chaque fois.
Chaque étape, vécues sur les épaules des protagonistes, retarde le moment de fermer le livre.
L'univers de "Wild Cards" est complexe et à strates multiples, ce troisième tome est un coup de maître. Très fluide, pas de faux raccords d'un récits à l'autre, la coordination des différentes histoires -ou apparaissent bon nombre de têtes connues- est parfaite.
Un exemple d'univers partagés impressionnant, un tour de force du respect des règles et du partage de l'écriture.
Une "mosaïque romanesque" comme le dit si bien G.R.R. Martin.