Jour de gloire
Sylvie et Monique sont amies depuis des années. Elles continuent à l’être après la fermeture de l’usine, SOTEX-Buisseau & Fils, où elles travaillent depuis aussi longtemps qu’elles s’en...
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le 12 mars 2018
Sylvie et Monique sont amies depuis des années. Elles continuent à l’être après la fermeture de l’usine, SOTEX-Buisseau & Fils, où elles travaillent depuis aussi longtemps qu’elles s’en souviennent. S’en créer l’association des anciens qui luttent pour un semblant d’équité et où Sylvie prend le poste de secrétaire. Secrétaire qui prend son rôle très à cœur, au point de participer à une réunion exceptionnelle à plusieurs centaines de kilomètres où elle rencontrera Richard. Richard, son nouvel amour, Richard qui n’est pas celui qu’il dit être en fin de compte.
Pascale Fonteneau, alias Marie Trajan, est née en France et s’est exilée en Belgique, il y a de cela trente ans pour suivre ses parents.
Elle est une figure féminine du polar français. Elle a publié plusieurs romans à la Série Noire puis est revenue à son thème de prédilection avec Jour de gloire : le genre noir.
Elle aime élaborer des histoires sur les dessous de la société, y attacher des bouts de vie quelconques et sans importance, mais toujours avec une pointe de cynisme et de fatalité. Elle ne limite pas à cela puisqu’elle écrit également des nouvelles qui abordent également la société contemporaine.
Entre meurtres, peines de cœur, tromperies, show télévisé et relations rocambolesques, on ne sait plus réellement où donner de la tête.
Nous suivons le récit du point de vue de Sylvie. Sylvie qui est au final assez transparente puisqu’elle ne prend pas vraiment part à l’action dans le texte. Elle se laisse porter par le courant sans se révolter ou au moins émettre un avis. Le personnage qui prend le plus de place dans ce récit n’est autre que Monique, sa collègue depuis des années.
Elles sont tout le temps ensemble et ce que l’on peut constater et dire, c’est qu’elles sont aussi candides l’une que l’autre. Comment ne pas remarquer dès le début que Richard n’est en réalité qu’un profiteur et un manipulateur. La seule chose que l’on a envie de faire durant tout le livre est de leur donner des claques pour les réveiller de leur rêve éclaboussé de rose et de fées.
Leur combat pour la survie de leur usine est tout à fait louable et un reflet de ce qu’il se passe de nos jours, mais les descriptions tirant en longueur ne peuvent que nous endormir et nous lasser. Un simple exemple est leur compte rendu de leur réunion de l’association des anciens.
Réunions qui, au final, ne servent à rien puisqu’il ne s’agit que de faire part des derniers commérages.
Rendons à l’auteur, ce qui revient à l’auteur : la véracité des faits. En effet, mis à part les meurtres à répétition, ce qui se passe dans ce livre peut tout à fait se réalité dans nos vies.
En fin de compte, c’est un roman que l’on peut lire si nous n’avons rien d’autre sous la main, mais comme on dit : vite lu, vite oublié.
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le 12 mars 2018
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