Fulgurances
La liberté ne se marchande pas elle se prend. Charles Bukowski incarne cet adage à travers ses personnages…à travers son personnage. Pour commencer s’affranchir des codes qu’ils soient moraux (se...
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le 13 avr. 2020
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Ce roman pourrait se résumer à cette simple phrase : Bukowski c’est un peu comme si on nous mettait un grand coup de tatane dans la gueule, et qu’on en redemande !
Il y a plusieurs choses à savoir en ouvrant ce roman, tout d’abord si vous vouliez lire du propre, du bien pensant en chantant « jésus, jésus revient, jésus revient parmi les tiens », passez votre chemin et à l’avenir évitez de prendre un roman qui se prénomme « journal d’un vieux dégueulasse » !
C’est un recueil des articles de Charles Bukowski, publié dans un journal des années 60. Complètement loufoque, il arrive à nous dresser un portrait complet des Etats Unis et bien plus encore, de la série noire, du fantastique, des faits divers et ses nombreuses histoires toutes plus dingues les unes que les autres. On y croise des rebus de la société, des hauts représentants, ses amis ou ceux qu’il détestait. Surtout, on retrouve sa propre vision du monde, de la société et de tout ce qui vit/existe/respire sur terre. Tout le monde en prend pour son grade et chacun devient abject sous sa plume acerbe. Mais cela fait du bien pour une fois, pas de faux semblants, pas de belles paroles, plongé dans son journal intime, Bukowski nous livre une vision parfois à la limite du supportable mais toujours diablement effrontée de cette société.
En allant d’histoires en histoires, on réalise qu’on est en présence d’un fou et qu’il nous transporte à travers ses nombreuses vies. Au fil des pages, peut importe la véracité des mots, seul demeure l’image d’un Bukowski entrain de vivre ces milles vies !
L’auteur frappe par sa provocation, et son envie de tout envoyer promener. Avec des scènes détaillées de sexe ou dans des descriptions de toutes les substances ingurgitées et ressorties. Sa ponctuation est irrégulière et fuyante, quand aux majuscules, inexistante. Ici on crie au génie ou au blasphème, il n’y a pas de juste milieu et c’est ce que l’on aime !
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le 8 déc. 2015
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