Critique du troisième K-PAX, the worlds of prot non disponible en français.
L'histoire prend suite 2 ans après la fin du second roman où nous avions laissé un Robert Porter heureux avec sa nouvelle femme et son bébé, prot étant parti soudainement après l'émission de TV.
Bien que tous soit surpris de ce départ précipité et sans l'annoncer, Gene permet à Robert de partir faire sa vie en dehors de l'hôpital. Seulement, 2 ans après, Giselle, la femme de Robert, rappelle Gene pour lui faire part du retour de prot. Pendant ses 2 ans, selon ce dernier, il était en quête de ses 100 candidats au départ vers K-PAX. le retour de prot ayant lieu au moment où Robert donnait la première fois le bain à son bébé, Gene pense immédiatement que tout n'a pas été réglé 2 ans plus tôt. Seulement, Robert ne veut plus se montrer, il est de retour en état catatonique comme 5 ans plus tôt et ce même sous hypnose.
Le roman est strictement identique dans sa conception aux 2 précédents, avec le récit des sessions de prot. Malgré un faisceau d'indices convergent vers une explication fantastique de la nature de prot, Gene se refuse à le considérer comme un vrai K-PAXien. Nous restons tout de même moins dans le questionnement au sujet de prot à la fin de ce tome (qui n'est pas le dernier, le tome 4 sorti en 2007 ne fait pas parti de ce recueil). Gene veut retrouver Robert avant le 31 décembre sous peine de se retrouver comme 5 ans plus tôt avec un légume après le premier départ de prot.
Je dirais que ce tome n'est pas essentiel, en fait chaque tome peut constituer une fin mais si vous avez aimé les précédents et si l'anglais ne vous fait pas peur (niveau très simple, grammaire très scientifique avec des phrases courtes !) vous retrouverez l'Alien le plus sympathiquement pessimiste sur les habitants de B-TIK (nous). B fait référence au classement des planètes, où A est l'état d'une ancienne planète B dont l'écosystème s'est effondré (K étant la meilleur note). Si vous achetez la trilogy, ne manquez pas le rapport de prot qui contient quelques perles sur l'absurdité de l'espèce humaine.