Un roman qui ne rentre pas dans les clichés du genre. Si au début je me suis fait la réflexion de me retrouver avec quelques personnages qui correspond à ma définition du cliché, j’ai vite finis par changer d’avis les concernant. L’autrice rend bien les personnages principaux Authentique. Concernant les secondaires, étant un Young Adult il n’est pas nécessaire, de mon point de vue, que Tout le panel des personnages soit développé à leurs 100%, il est clair qu’ici ce n’ai pas le but. Bien heureusement, sinon les personnages aurait pris plus de valeurs et aurait alourdis le roman tout en gâchant l’intrigue et le background.
Certains personnages m’ont donné cette impression de déjà vue, notamment La directrice et l’amie de November, sa colocataire de chambre. Si pour la directrice, il nous est dit qu’elle se considère comme la Suisse, au niveau de ses opinions politique, l’idée même qu’elle retourne sa veste en état « gentille » ou « méchante » m’a effleurée l’esprit. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant qu’elle était telle que l’autrice nous l’avez décrite, fidèle à ses valeurs et à ses engagements envers l’école. En réalité, pour beaucoup de personnages (principaux) tu te laisseras surprendre en voyant qu’ils s’accordent parfaitement bien en étant bien écrit, construit. Mais de tous les personnages, celui auquel je le trouve qui évolue bien dans ce milieu qu’elle ne connait pas : November. Le personnage le mieux construit et le plus humains que j’ai lus cette année. Tant son personnage est réaliste.
Donc oui ce roman est une lecture fav. Il est vrai que le personnage principal y est pour beaucoup. Pour autant, aucune oeuvre n’ai parfaite. Une chose m’as parfois hérissée les poils. La façon dont les descriptions sont construites et nous sont balancé d’un coup. C’est une chose auquel j’ai beaucoup de mal à m’accrocher. Pour raison, lire une description d’une pièce qui fait tout une page, n’ai pas le moment que je préfère dans ma lecture. Par contre, si elle se fait par ponctuation dans une scène, en découvrant les éléments en même temps que le personnage, cela rend la lecture plus fluide et agréable.
Tout comme la romance qui s’installe petit à petit avec Ash (frère de la colocataire et amie de November). Sans précipitation et de scène de sexe. La romance est basé sur les sentiments vis à vis de l’autre, ce qui est réaliste au vu du danger qui ne cesse de roder. D’autant plus qu’il n’y a aucun triangle amoureux, chose que j’apprécie de moins en moins lorsqu’il y a de la romance. Leurs sentiments sont bien dépeints. Et lorsqu’il y a des scènes d’accrochages (de l’eau dans le vase), ce qui reste rare, tout les deux comprend que cela ne sert à rien d’en faire tout une histoire. Ils se comprennent et se suffisent à eux même.
Killing November est un bon roman, pour moi. Comme je l’ai dit, l’intrigue reste simple mais bien construite. Les scènes sont réalistes et non farfelu. Après tout il est très facile de se perdre lorsque l’on écrit un roman dans le genre. D’autant plus lorsque l’on doit créer un système politique, il est facile de s’y perdre soit même et d’aussi perdre les lecteurs. Ce ne fut pas mon cas, bien que les passages sur l’histoire dans le roman, ne me plaisait pas autant que cela.