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Kollontaï

2024 • livre de Olga Bronnikova et Matthieu Renault

Résumé : Personnage clé de la Révolution de 1917, figure pionnière du féminisme socialiste, première femme ambassadrice au monde, les qualificatifs ne manquent pas pour souligner l’exceptionnalité de la trajectoire intellectuelle et politique d’Alexandra Kollontaï (1872-1952). Promptement refoulée par la contre-révolution sexuelle qui s’est abattue sur l’Union soviétique dès les années 1920, brièvement redécouverte au lendemain de Mai 68 avant de retomber dans l’oubli avec les « années d’hiver » de la décennie 1980, l’œuvre de Kollontaï fait l’objet depuis quelques années d’un puissant regain d’intérêt dans le sillage des renouvellements du féminisme matérialiste. L’hypothèse qui sous-tend ce livre, et en constitue le fil rouge, est que, pour Kollontaï, l’émancipation des femmes a pour condition fondamentale l’abolition de la famille (bourgeoise, nucléaire) et des rapports de propriété (physiques et psychiques) sur laquelle elle se fonde. Ce projet se décline selon elle de deux manières entremêlées : d’une part, par une réinvention radicale de l’amour et des formes de la sexualité ; d’autre part, par la socialisation intégrale ou la communalisation des tâches reproductives, à commencer par la maternité. Dans l’un et l’autre cas, c’est la camaraderie, comme affect communiste par excellence, qui doit prévaloir afin de rendre possible la genèse de la « grande famille prolétarienne » qui signera le « retour » à l’égalité hommes-femmes, laquelle, pour Kollontaï comme pour tant d’autres, avait régné au sein dudit communisme primitif.

ChloDuseau

a attribué 7/10 au livre

Kollontaï

2024 • livre de Olga Bronnikova et Matthieu Renault

Résumé : Personnage clé de la Révolution de 1917, figure pionnière du féminisme socialiste, première femme ambassadrice au monde, les qualificatifs ne manquent pas pour souligner l’exceptionnalité de la trajectoire intellectuelle et politique d’Alexandra Kollontaï (1872-1952). Promptement refoulée par la contre-révolution sexuelle qui s’est abattue sur l’Union soviétique dès les années 1920, brièvement redécouverte au lendemain de Mai 68 avant de retomber dans l’oubli avec les « années d’hiver » de la décennie 1980, l’œuvre de Kollontaï fait l’objet depuis quelques années d’un puissant regain d’intérêt dans le sillage des renouvellements du féminisme matérialiste. L’hypothèse qui sous-tend ce livre, et en constitue le fil rouge, est que, pour Kollontaï, l’émancipation des femmes a pour condition fondamentale l’abolition de la famille (bourgeoise, nucléaire) et des rapports de propriété (physiques et psychiques) sur laquelle elle se fonde. Ce projet se décline selon elle de deux manières entremêlées : d’une part, par une réinvention radicale de l’amour et des formes de la sexualité ; d’autre part, par la socialisation intégrale ou la communalisation des tâches reproductives, à commencer par la maternité. Dans l’un et l’autre cas, c’est la camaraderie, comme affect communiste par excellence, qui doit prévaloir afin de rendre possible la genèse de la « grande famille prolétarienne » qui signera le « retour » à l’égalité hommes-femmes, laquelle, pour Kollontaï comme pour tant d’autres, avait régné au sein dudit communisme primitif.

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Kollontaï

2024 • livre de Olga Bronnikova et Matthieu Renault

Résumé : Personnage clé de la Révolution de 1917, figure pionnière du féminisme socialiste, première femme ambassadrice au monde, les qualificatifs ne manquent pas pour souligner l’exceptionnalité de la trajectoire intellectuelle et politique d’Alexandra Kollontaï (1872-1952). Promptement refoulée par la contre-révolution sexuelle qui s’est abattue sur l’Union soviétique dès les années 1920, brièvement redécouverte au lendemain de Mai 68 avant de retomber dans l’oubli avec les « années d’hiver » de la décennie 1980, l’œuvre de Kollontaï fait l’objet depuis quelques années d’un puissant regain d’intérêt dans le sillage des renouvellements du féminisme matérialiste. L’hypothèse qui sous-tend ce livre, et en constitue le fil rouge, est que, pour Kollontaï, l’émancipation des femmes a pour condition fondamentale l’abolition de la famille (bourgeoise, nucléaire) et des rapports de propriété (physiques et psychiques) sur laquelle elle se fonde. Ce projet se décline selon elle de deux manières entremêlées : d’une part, par une réinvention radicale de l’amour et des formes de la sexualité ; d’autre part, par la socialisation intégrale ou la communalisation des tâches reproductives, à commencer par la maternité. Dans l’un et l’autre cas, c’est la camaraderie, comme affect communiste par excellence, qui doit prévaloir afin de rendre possible la genèse de la « grande famille prolétarienne » qui signera le « retour » à l’égalité hommes-femmes, laquelle, pour Kollontaï comme pour tant d’autres, avait régné au sein dudit communisme primitif.

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Kollontaï

2024 • livre de Olga Bronnikova et Matthieu Renault

Résumé : Personnage clé de la Révolution de 1917, figure pionnière du féminisme socialiste, première femme ambassadrice au monde, les qualificatifs ne manquent pas pour souligner l’exceptionnalité de la trajectoire intellectuelle et politique d’Alexandra Kollontaï (1872-1952). Promptement refoulée par la contre-révolution sexuelle qui s’est abattue sur l’Union soviétique dès les années 1920, brièvement redécouverte au lendemain de Mai 68 avant de retomber dans l’oubli avec les « années d’hiver » de la décennie 1980, l’œuvre de Kollontaï fait l’objet depuis quelques années d’un puissant regain d’intérêt dans le sillage des renouvellements du féminisme matérialiste. L’hypothèse qui sous-tend ce livre, et en constitue le fil rouge, est que, pour Kollontaï, l’émancipation des femmes a pour condition fondamentale l’abolition de la famille (bourgeoise, nucléaire) et des rapports de propriété (physiques et psychiques) sur laquelle elle se fonde. Ce projet se décline selon elle de deux manières entremêlées : d’une part, par une réinvention radicale de l’amour et des formes de la sexualité ; d’autre part, par la socialisation intégrale ou la communalisation des tâches reproductives, à commencer par la maternité. Dans l’un et l’autre cas, c’est la camaraderie, comme affect communiste par excellence, qui doit prévaloir afin de rendre possible la genèse de la « grande famille prolétarienne » qui signera le « retour » à l’égalité hommes-femmes, laquelle, pour Kollontaï comme pour tant d’autres, avait régné au sein dudit communisme primitif.

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Kollontaï

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