Je trouve les 250 premières pages assez prenantes et les 150 dernières un peu moins bonnes.
Car le problème de L'affaire pélican, c'est qu'une fois que le scénario a été déployé il nous reste la loooongue course-poursuite entre Darby et ceux qui veulent la faire taire. Et on a bien du mal à comprendre pourquoi Darby se force à rester silencieuse tant elle devrait divulguer ce qu'elle sait pour se protéger (si elle n'est plus la seule à savoir, elle ne risque plus tant que ça). Alors certes, il faut des preuves, la presse ne peut pas publier tout et n'importe quoi (encore que) mais vu les meurtres et la filature, elle a largement assez de quoi aller voir un journal pour qu'on écoute son histoire.
Mais elle préfère fuir et ne rien dire. Parce que bon... Ben, euh, je ne sais pas pourquoi.
Toute la première partie est pourtant intéressante quand on voit l'affaire qui prend de l'ampleur et Darby qui a visé juste. Mais une fois que justement le roman commence à s'installer sur un côté très routinier (Darby a peur, Darby voit quelqu'un, Darby fuit, Darby évite la mort de peu) il ne reste plus grand chose de palpitant à se mettre sous la dent.
Et le roman n'évite pas certains poncifs (décidemment cette pauvre Darby ne peut pas s'empêcher de tomber dans les bras d'un homme plus âgé qu'elle) du genre.
Bon. C'est pas désagréable mais ce n'est pas une lecture que je conseillerais pour autant.