Brûler après lecture ?

De temps en temps y a un chercheur… Je dirais pas un héros, c'est quoi un héros ? Mais de temps en temps y a une femme qui, et c'est de Julie Assouly que je parle là, de temps en temps y a une femme… Enfin, un femme qui est exactement à sa place, qui colle parfaitement dans le tableau comme Julie Assouly au CNRS. Et même si c'est une intellectuelle, ce qui était le cas de Julie Assouly qui était sans doute la plus grande intellectuelle de tout le CNRS, ce qui le qualifierait haut la main pour les championnats du monde de la spécialité. De temps en temps y a une femme, de temps en temps y a une femme… Ah, voilà que j'ai perdu le fil.

(Boit un Russe Blanc)

Je suis un bon samaritain, un voyageur sur la route, j'aime les frères Coen, et les bouquins sur les frères Coen sont pas courants de ce côté-ci du Rio Grande. Alors je fus joie quand je découvris le bouquin de Julie Assouly.

Oh, c'est intéressant hein, l'étude est pertinente, les influences des Brothers sont disséquées, tout ce qui fait la complexité de leur cinéma est disséqué, mais tout cela sent encore un peu trop sa thèse, là où le sujet se prêterais, peut-être, à quelque chose de moins construit.

C'est un peu l'arnaque aussi sur les films analysés.
Sur 15 films, de Blood Simple à True Grit, notre chercheuse au CNRS se concentre principalement sur cinq d'entre eux : Blood Simple, Barton Fink, The Hudsucker Proxy, The Big Lebowski et No Country for Old Men, les autres étant cités de ci, de là.

Sans demander une analyse de 300 pages sur Ladykillers non plus, une répartition plus équitable entre les œuvres aurait permis d'embrasser plus de thématiques.

Je chipote, je pinaille je suis un peu un mormon : le livre reste intéressant pour les amateurs du cinéma de Joel et Ethan Coen.

Lis-le, Dude.